« Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste ? Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes ? » ✻ Bartosz.
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Sujet: « Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste ? Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes ? » ✻ Bartosz. Dim 3 Mai - 12:39
Bartosz Aloysius Dolohov
feat : kit harington
NOM(S) : Dolohov. PRÉNOMS :Bartosz, Aloysius. ÂGE : Dix-sept ans. LIEU ET DATE DE NAISSANCE : Vingt-trois Janvier, Londres, UK. BAGUETTE : Bois d'aulne, ventricule de cœur de dragon, vingt-neuf centimètres huit. PATRONUS : Bartosz n'a jamais été capable d'en fabriquer un. Un patronus informel, où on parvient cependant à distinguer deux ailes pendant quelques secondes. Comme un oiseau qui, privé de sa liberté, chercherait à prendre son envol. ÉPOUVANTARD : Le cadavre de sa sœur. AMORTENTIA : Mélange de tarte aux pommes, d'anis et de réglisse. STATUT : Sang Pur. STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER OU ÉTUDES : Septième année à Poudlard.
Bartosz a toujours été de nature très mystérieuse. Adepte de l'ironie et s'armant d'un certain sarcasme, il a toujours été ce garçon qui semble cacher tout un tas de choses sur son histoire, sur sa personne, derrière cette barrière d'humour noir. Ne parlant que très rarement de lui, il a toujours préféré écouter que parler, et n'ayant pas de nature bavarde à la base, il a toujours eu du mal avec ce genre de personnes qui ne cessent de déblatérer, à longueur de journée. + S'il est extrêmement intelligent, sûrement bien plus que la moyenne, les cours l'ennuient, et il n'a qu'une hâte : quitter Poudlard et cette atmosphère malsaine et assez pitoyable, à ses yeux, pour des gamins de onze à dix-sept ans, pour enfin entrer dans le monde des adultes et se faire une place dans la véritable société sorcière. Cependant, malgré qu'il ne travaille pas beaucoup, simplement assez pour ne pas enchainer les heures de colle et s'attirer les foudres des professeurs, il passe toujours les trimestres allégrement, atteignant les hauteurs intellectuelles avec facilité. + Bartosz a toujours été quelqu'un de très manipulateur et calculateur. N'hésitant pas à user de son côté stratège, avec quelques paroles il peut littéralement embobiner quelqu'un d'assez naïf. Naturellement, il faut un peu plus creuser lorsque sa victime s'avère plus coriace, mais comme une addiction, comme une passion, comme un besoin vitale, il ressent constamment le besoin de s'assurer qu'il ne perdra pas ce don de manipulation qui, à coups sûrs, lui servira dans le futur. Alors, il ment, souvent. Il fait croire des milliers de choses. Vicieusement, égoïstement, peureusement, il manipule son entourage. + Peu lui importe d'être aimés des autres ou non, de nature solitaire et indépendant, Bartosz ne s'entoure des bonnes personnes qu'uniquement selon son intérêt. Son image est chose importante ; s'il ne cherche pas particulièrement à être bien vu par les enfants de grandes lignées de sang-pur particulièrement, bien malheureusement, c'est parce qu leurs parents se feront une bonne idée de sa personne qu'il réussira dans le futur. L'ambition grandissante, Bartosz voit bien plus loin que Poudlard ; Bartosz voit dans l'infini, dans l'éternité. A ses yeux, Poudlard n'est qu'un nid à guêpes, une fourmilière ou des tas d'insectes grouillent, et s'il participe assez inconsciemment à cette hiérarchie sociale, il pense passer au dessus et ne s'en préoccupe que par soucis d'intégration dans la haute société sorcière. + Autrefois envouté par les beaux yeux de cette reine de glaces, Bartosz, durant ses premières années, jeune amoureux inconscient du parti qu'il choisissait, s'est embarqué aux côtés de Charlotte Berrywell. L'amour non réciproque évanoui, prise de maturité, Bartosz s'est rendu compte des véritables valeurs à adopter, que sa sœur défend éperdument. Moins investi dans la cour royale dont il se moquerait presque, son allégeance à ces serpents se retrouve restreint bien qu'il joue la carte de l'indifférence ; ses idées changent alors que son ambition et son besoin de reconnaissance s’accroissent, la pureté de sang a désormais à ses yeux bien moins de valeur que l'influence politique. En revanche, Bartosz reste un opportuniste qui se repose sur ses avantages, profitant de sa place dans la hiérarchie de Poudlard à laquelle il n'accorde plus beaucoup de temps, ne construit plus de projets, et est très loin d'être engagé dans une quelconque cause contre la discrimination envers les sang-impurs, préférant assister de loin avec pitié, peu rongé par la culpabilité, assez lâchement, à cette rébellion qui, au fond, éveille son intérêt, et dont sa sœur a décidé de rejoindre les rangs. + Bartosz se plait à être ce garçon mystérieux, indomptable, terriblement séduisant, qui envoute en quelques regards, qui charme en quelques paroles. S'il parait sûr de lui d'apparence, assez fermé dans ses opinions, inspirant une certaine crainte désespéramment attirante, beaucoup sont bien loin de se douter qu'il est beaucoup moins figé et presque terrifiant qu'il semble l'être. Jeune homme qui sait comment s'y prendre avec les femmes, s'il se sent à l'aise avec l'une d'elles, il peut se montrer très décontracté, attentif, et romantique. Bartosz aime charmer, aime plaire, aime séduire, mais briser les cœurs, très peu pour lui. Les relations sérieuses lui ont cependant toujours fait un peu peur, et ne connaissant pas la terrible déception d'amour, s'il a déjà eu quelques aventures de quelques mois, il préfère les idylles courtes sans lendemain, toujours à la recherche d'un certain amusement. Uniquement lorsqu'il sait qu'il ne blessera personne, naturellement.
Dernière édition par Bartosz A. Dolohov le Ven 15 Mai - 18:41, édité 6 fois
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Sujet: Re: « Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste ? Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes ? » ✻ Bartosz. Dim 3 Mai - 12:39
Le temps n'attend personne.
Leur défaite lors de la Bataille de Poudlard avait scellé son arrêt de mort, six ans auparavant. Antonin Dolohov, ancien Mangemort réputé pour avoir participé activement au projet de Tom Jedusor, était recherché depuis maintenant près d'une demi-douzaine d'années. Les horreurs qu'il avait commises durant cette période sombre ne pardonnaient pas ; et les justiciers constamment sur ses talons, rythmant sa fuite quotidienne par une terreur constante, une menace omniprésente, lui rappelaient sans cesse le mal qu'il avait semé, la douleur qu'il avait provoqué, l'erreur qu'il avait fait, et par dessus tout, la fragilité de sa vie qu'il avait omise. Antonin Dolohov était un homme brisé, anéanti, blessé, détruit, disloqué, épuisé, accablé par le poids des regrets, le poids des remords, qui appuyait sans cesse sur ces épaules fendus, las, fatigués, au bord de la luxation tant il subissait, supportait la charge de toutes ces années perdues, abandonnées, envolées dans l'obscurité du néant à tout jamais. Sa vie, ne se résumant plus qu'à recherche constante d'un toit où s'héberger pour la nuit, route vers l'inconnu à parcourir, ténèbres toujours plus profonds à découvrir, ne se voyait enjolivée, tenant qu'à un fil qu'elle représentait, par un seul rayon de soleil qui illuminait ses yeux, chaque jour, réchauffait un peu son cœur. Elle était son monde et bien plus encore ; son ultime espoir qui parvenait à le maintenir debout, sa dernière chance qui lui permettait de tous les jours un pas devant l'autre, peu importait les obstacles, la misère, la peur et l'angoisse, puisqu'elle était encore à ses côtés, puisqu'elle ne l'avait jamais abandonné. Elle était la chaleur qui lui aurait manqué la nuit, le réconfort qui lui aurait manqué le jour, elle était l'infini, l'éternité, douce représentation du malheur qu'il rependait ; il l'aimait à la contaminer de son venin douloureux qui s'infiltrait petit à petit dans ses veines, nuisant toute forme de bonheur qui pouvait lui rester, hormis peut-être un seul : ils étaient ensemble, tels deux âmes-sœurs que la vie avait rejointes. Tanya Ivanova était une femme à la silhouette élancée, au visage ravissant. D'origine bulgare, elle avait passé son enfance bercée par la culture des pays de l'Est et, envoyée à ses dix-huit ans au manoir Dolohov par ses parents désireux d'une ascension sociale plus rapide, s'était vue dans l'obligation, le devoir, d'épouser cet étranger dont elle était bienheureusement tombée éperdument amoureuse dès le premier regard. De longues boucles brunes encadraient son visage creusé par la fatigue, terni par le chagrin, tandis qu'une éternelle lueur de vivacité et d'intrépidité brillait dans l'immensité marine de son regard. Tanya Ivanova était, sans aucun doute, une des plus ravissantes créatures que la vie n'avait jamais créé et, certainement descendante d'une lignée de vélanes dont les facultés s'étaient évanouies, elle avait autrefois eut l'ambition de prétendre à entrer dans la mode sorcière, modestement consciente de cet avantage auquel elle ne manifestait qu'un médiocre intérêt, ayant toujours secrètement rêvé de se dévouer à la médecine. Seulement, poussée à nouveau par ses parents, la pression familiale avait à nouveau pris le dessus et elle avait dû se plier à chacune de leurs décisions. Politiquement neutre, la guerre l'avait détruite, brisée en des millions de morceaux éparpillés aux quatre coins du globe. Beaucoup trop amoureuse, elle avait suivi son mari dans sa fuite vouée à l'échec à travers toute l'Europe et ainsi, elle avait vu son quotidien se détériorer de plus en plus chaque jour, depuis six ans. Entrainée par l'aveuglement de l'amour, sa jeunesse était fanée, son espoir éteint, sa peau aussi sèche que son cœur meurtri, ne battant plus que pour cet homme qui, malgré ses échecs, malgré l'imposture qu'il était, représentait tout ce qu'il y avait de plus idéal à ses yeux. Jusque dans l'agonie, elle le défendait, elle défendait ce parti qui l'avait construite, forgée, endurcie aussi, bien avant leur descente aux Enfers. Regretter devenait alors une option qui ne semblait pas pouvoir s'imposer à elle. Et pourtant.
De chaudes larmes roulaient sur le visage d'Antonin Dolohov alors que, l'âme brisée, l'esprit torturé sous cette tonne de tristesse, les mots se bousculaient sous sa plume tremblante. Le parchemin, humide, tâché par sa maladresse, semblait lui couper les doigts à chaque fois qu'il l'effleurait. Il représentait une rupture, une séparation douloureuse. Et pourtant, au fond de lui, il était persuadé qu'il s'agissait de la meilleure chose à faire. « Mon cher frère, Comme tu en as très certainement eut vent, je traverse actuellement des temps durs, et c'est mon cœur meurtri, mon âme tourmentée, qui implore ton aide et ta pitié. Impardonnable, je sais que je le suis, et je ne te demande pas d'oublier, ou même de pardonner, mais simplement de faire appel à l'amour fraternel que, je l'espère, tu me portes encore, ne serait-ce un peu. Tanya attend un enfant. Nous fuyons depuis maintenant six ans, et j'ai conscience que je lui impose cette misérable vie qu'elle ne mérite pas. Elle représente tout ce qu'il y a de plus merveilleux dans ce monde, et malgré qu'elle soit l'amour de ma vie et que l'idée de l'abandonner me fend le cœur, elle mérite de gouter au bonheur, tout comme notre enfant qui ne doit pas grandir dans la crainte constante. Tu es le seul homme que je connaisse à ne jamais oublier ses valeurs, à tenir ses promesses, dont la générosité ne me fera pas défaut, j'en suis certain. Ton cœur est pur et noble, tu serais d'une bonne aide pour l'aider à se reconstruire. Je ne peux l'abandonner, enceinte, sans m'assurer qu'elle aura du soutien, qu'elle ira bien. Pour l'amour de Merlin, mon frère, aie la bienveillance de veiller sur elle. Je ne la recontacterai sûrement pas, ni toi d'ailleurs, si tu le désires. Je deviendrai un fantôme, qui n'interviendra plus dans vos vies, que j'ai déjà assez endommagé. Plus personne n'aura à subir mes erreurs. Antonin. » Doucement, il remit la lettre à son hibou qui, bientôt, se dirigerait de l'autre côté de l'Atlantique. Simon représentait son dernier espoir de rédemption. Il allait s'effondrer, c'était une certitude. Mais au moins, Tanya serait saine et sauve, et leur enfant aussi. Ils pourraient reconstruire une meilleure vie, loin de lui et de son aura maléfique, loin de son passé contagieux, loin de son poison. Il n'aurait plus que le malheur où se réfugier, alors que les symphonies de l'Enfer résonneraient constamment dans son esprit, brisant ses tympans, et il implorerait alors la mort, divin échappatoire, de lui épargner la souffrance psychique, alors que son état mental se dégraderait de jour en jour. Et alors qu'elle ne l'avait jamais laissé, toujours suivi, il l'abandonnait. Il l'abandonnait mais il savait que c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Pour elle, pour leur enfant.
~▽~
Uc.
Dernière édition par Bartosz A. Dolohov le Ven 15 Mai - 18:13, édité 4 fois
I bite like aSnake !
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Ulrich F. Keller
ㄨ Messages : 66 ㄨ Date d'inscription : 28/04/2015 ㄨ Age : 27 ㄨ Localisation : Poudlard - Manoir Keller
Sujet: Re: « Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste ? Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes ? » ✻ Bartosz. Lun 4 Mai - 13:53
OMG rien que pour le titre de ta fiche je t'aime déjà quoi FAUVE
Bref, bienvenue parmi nous charmant jeune homme, j'ai hâte d'en apprendre d'avantage sur ton personnage Je te mpotte demain sans faute pour qu'on se trouve un lien (a) Et si tu as la moindre question, n'hésites pas à nous contacter surtout
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Sujet: Re: « Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste ? Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes ? » ✻ Bartosz. Ven 15 Mai - 14:16
Merci encore Séra
Désolée d'être si longue pour terminer ma fiche, j'essaye de faire ça rapidement, promis
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Sujet: Re: « Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste ? Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes ? » ✻ Bartosz.
« Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste ? Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes ? » ✻ Bartosz.