your story
; Subconscient, Tiroir n°1.
Pas à Pas.
J’étais alors âgée de 7 ans. Je me souvenais regarder ma famille jouer au Quidditch. En volant, on aurait dit qu’ils dansaient, tourbillonnaient, flottaient. Je me rappelle n’avoir eu qu’une seule envie, me lever et y aller, tout la haut. Albus à côté de moi, n’arrêtait pas de m’embêter, il tirait doucement sur mes cheveux roux, sachant très bien que je n’avais qu’une idée en tête, pourvoir observer le match tranquillement.
Albus. « Lily, Lily, ma petite Lily, mets des moufles, tu vas attraper froid. » Il tirait sur une mèche. « Lily, Lily, ma petite Lily, … » J’étais proche de mon frère mais qu’est-ce qu’il pouvait être agaçant parfois! Il ne fallait pas trop enfoncer la larve de troll comme disait les sorciers. Je lui dégageais sa main d’un geste rapide.
Lily. « Par le slip de Merlin ! Al’, je te jure que si tu continus, … » Je n’eus même pas le temps de finir ma phrase que Rose, ma cousine, avec qui je passais la plus part de mon temps, pointa le bout de son nez.
Rose. « Bubuuuus ! » Elle se jeta littéralement sur lui. Celle ci me fit un clin d’œil, ma cousine savait combien j’aimais le Quidditch et elle, elle respectait ! C’est cool d’avoir une famille comme ça. J’aimerai tellement devenir une grande joueuse de Quidditch, comme mon père ! Je l’admirais lorsqu’il était sur un balai. D’ailleurs, je l’admirais pour tout ce qu’il avait accomplie dans sa vie.
Lily. « Je vais monter sur un balai. »
Rose. « Tu vas encore te faire punir ! On a pas le droit, tu le sais. »
Hermione. « Tout le monde à table ! »
Ma petite, plutôt grande famille se dirigea vers le dîner. Sauf moi ! J’allais vers les balais, doucement d’abord, n’ayant pas découvert mes pouvoirs, il était impossible que je puisse voler. Mais je le sentais, je le savais. Au moment de toucher le balai, celui-ci se leva tout seul, et je poussai un cri. Ma mère aussi d’ailleurs, de joie. Et mon père … Ah je ne l’avais pas touché longtemps que je me retrouvais dans ses bras.
Harry. « Ma petite Lily chérie, que je suis fière de toi. Voila qui promet une grande joueuse de Quidditch dis donc ! » Il m’embrassa sur la joue. Qu’est-ce que j’étais contente ce jour-là.
**********
Je venais tout juste de recevoir ma lettre. Et l’heure était au grand départ. Mon père tournait autour de moi sans arrêt. Nous étions sur le quai. On avait rendez-vous avec toute la famille à un endroit précis. Maman se dépêchait, pour ne pas être en retard. Je souris à la vue de mes cousins et cousines. Il était l’heure d’aller dans le train, je me retournais vers mes parents qui me fixaient des yeux.
Lily. « Je vous aimes très fort. » dis-je en serrant une dernière fois ma famille dans mes bras. J’avais terriblement peur d’être séparé d’eux. Autour de nous des chuchotements se faisaient entendre, évidemment, on ne voyait pas tous les jours Harry Potter et Ginny Weasley-Potter.
James. « Oh comme c’est mignon, le petit bébé déploie ses ailes » dit-il d’un air théâtrale puis éclata de rire. J’eus envie de le … Aaaaah !
Albus. « Allez viens Lily, sinon tu partiras jamais ! » Il rigolait lui aussi je le voyais bien, mais au moins, il essayait de le cacher.
**********
Quand je vis Poudlard pour la première fois, je fus tellement surprise que pendant des minutes entières je n’ouvris plus la bouche. Tout se passa merveilleusement bien, puisque Gryffondor m’accueillit avec grand bruit ! Ce fut le début d’une grande aventure.
; Subconscient, Tiroir n°2.
La Boîte à Sentiments.
Flash Back.
Magie, magie, quand tu nous tiens. La boutique de farce et attrape du chemin de traverse était un de mes endroits préférés. Je pouvais y sentir les bonnes odeurs de friandises, et le souffle chaud de l’enfance qui prépare une mauvaise blague, pleine de bonnes intentions. J’avais hérité du digne humour des Potter, bien qu’il était bizarre. « Loufoque ou pas, on s’en fiche. Au moins elle en a un ! » me défendait toujours mes cousines. Mes yeux écarquillés, passaient d’étagère en étagère, ma bouche légèrement ouverte, j’imaginai se que pourrait provoquer tel ou tel objet, comme ce canard ; paraît-il que quand on se faisait pincer le nez avec le bec, notre corps se couvrait de plume. Amusant, non ? Juste à côté, était déposé dans une vitrine protégée d’un sortilège, un puissant filtre d’amour. Je m’arrêtais une minute, absorbé par la contemplation de cette potion de conte de fée. J’ai toujours rêvée de cette amour interdit, puissant, qui se finit toujours bien, malgré les batailles : comme ce livre moldu, Roméo & Juliette. Un soupire me tira de mes pensées, le vieil homme qui tenait la boutique m’observait, une lueur de malice dans les yeux.
Lui. « Ne serais-tu pas un peu jeune pour regarder cette fiole d’un regard si profond fillette ? » Depuis que je suis née, on me disait que mes yeux en amande, d’un gris très clair teinté de vert, était le miroir de mon âme : profond, mystérieux, indomptable, loyale, troublant même, vous savez, ce petit éclat de la personne qui s’apprête à faire une bêtise, tout à fait drôle bien sur.
Lily. « Vous n’avez jamais eu treize ans Monsieur, où cela fait très longtemps. »
Lui, esquissant un rire. « Trop longtemps même. Comment t’appelles-tu ? »
Lily. « Je suis Lily. Lily ... Potter. » Un éclair passa dans les yeux de l’homme. Et voila, encore une fois, le nom de mon père ressortait. Harry Potter, celui qui a vaincu le puissant Lord Voldemort, un nom de famille qui effaçait jusqu’à la connaissance du propre prénom.
Lui. « Et bien, je te le donnes. » Surprise, mes yeux se tournèrent vers lui. Quelle coïncidence, cela remonte à mon enfance, j’avais toujours était amoureuse de Lorcan Scamander. Et aujourd’hui on m’offrait un puissant filtre d’amour mais est-ce ce que l’on peut réellement appeler ça, amour. « Oh et, ne te fis pas aux coïncidences dans nos vie il n’y en a jamais. Fais-en bon usage, … ou n’en uses jamais. » Il semblait avoir lu dans mes pensées, je le regardais, troublée. « Tu es une fille intelligente. » Il me laissa la, le filtre à la main.
Flash Back, Fin.
¤ ¤ ¤ ¤
La lune était magnifique du haut de la tour d’astronomie Le parchemin glissait sous mes doigts, je le déroulais tout doucement, la chouette avait certainement déjà rejoint la volière.
Chère Lily,
J’espère que tes vacances se passent bien. Je sais que tu es restée à Poudlard pour les vacances, je sais que tes parents sont en voyage à Paris. Et il paraît que tu as pris de retard dans tes révisions ! Dis plutôt, que tu voulais préparer ta prochaine mauvaise blague, ces petits serpentards vaniteux vont mordre la poussière ! Fait tout de même attention à ne pas trop t’attirer d’ennui, je ne suis pas là pour te sauver la face.
Tu aurais du venir passer quelques jours chez mois, tes cousins sont là ! On se serait bien amuser. J’espère que les vacances vont passées vite, il me presse de te revoir.
Avec toute mon amitié
Enormément de bisous
Lorcan S.Je soupirai. Paris, la France. Cette belle capitale, romantique, gracieuse. J’espère que tout se passait bien. Pour une fois que mes parents prenaient du temps pour eux ! Mes frères étaient partis chez Tante Hermione pour passer les vacances. J’avais choisi de rester studieusement à Poudlard, même si cette décision me fendait le cœur. J’adorais ma famille ! Même si mes frères m’embêtaient tout le temps, ils étaient me portaient énormément d’attention. James ne s’arrêtait jamais de m’ébouriffer les cheveux, ce qui m’insupportait au plus haut point ! Albus, lui, savait s’arrêter et écouter. Mes yeux se baladèrent sur la lettre de Lorcan, il me manquait. Il me manquait tout le temps, c’était insupportable. Mais j’avais peur, peur de lui avouer mes sentiments. S’il ne ressentait pas la même chose, se serait une catastrophe ! J’étais venue toute seule à la tour d’astronomie. Pourtant j’étais quand même loin d’être associable, j’avais des amis, pleins d’amis. Je repensai aux bêtises faites avec Rose. Combien de fois avons-nous fait les quatre cents coups, combien de fois avons eu un fou rire à en avoir des crampes au ventre une journée entière, je ne les comptes plus. Avec un nouveau soupir je rangeais la lettre dans la petite boîte qui me suivait à Poudlard, ma boîte à souvenir, mon regard se posa deux secondes sur le filtre toujours plein, puis je refermai le couvercle.
Test RP
L’amie. « Tu ne manges pas de soupe, Lily ? » Dit-elle surprise. Forcée de constater que tout le monde se régalait du potage à par moi.
Lily. « Hum … non. Je n’aime pas vraiment ça. »
Les citrouilles étaient oranges. En fait, j’ai toujours vu les citrouilles comme de très grandes oranges. Le jour où j’avais expliqué ma théorie à Rose, celle-ci avait juste éclatée de rire en me recommandant de ne plus jamais la redire à quelqu’un. Le souvenir a soudainement refait surface quand j’ai revu les citrouilles à Poudlard. J’en ai eu le hoquet, pour vous dire ! Et le repas d’aujourd’hui, bien sur, c’était une bonne soupe à la citrouille. Le plus bizarre dans toute cette histoire farfelue, c’est que j’adorais me rendre à la cabane de Hagrid, m’asseoir entre les énormes citrouilles orange, sur une petite buche de bois. Je lisais quand je venais ici, c’était pratiquement le seul endroit où je lisais, et parfois j’imaginais la prochaine farce que j’allais bien pouvoir faire. C’était assez drôle. C’est d’ailleurs à cet endroit que je me rendis.
Enfin ! Je pris la direction du parc, je n’aurai qu’à descendre, emprunter le petit sentier et j’y serai. Les élèves me regardaient passer. Bien sur, la plupart retournaient en cours, d’autres après cette longue journée, remontaient dans la salle commune. Je soupirai. J’accélérai un peu mon allure, il me pressait d’arriver. Puis l’endroit était encore plus éclairé là bas. Et j’aimais sentir les rayons du soleil effleurer ma peau. La chaleur avait un effet serre, les rayons se déposaient sur mon bras et réchauffait l’intérieur, mon sourire revenait. J’arrivais enfin à la cabane. Les citrouilles étaient positionnées n’importe comment. L’une au dessus de l’autre, à côté les unes des autres, entassées. Je vis comme un trou vers la droite, où la lumière du soleil passait parfaitement. Il y avait même un coin d’ombre à cause de deux citrouilles emboitée l’une sur l’autre. Je posai mon sac, puis porta un petite buche légère jusqu’ l’endroit et m’assis dessus, le dos contre la citrouille. J’avais le soleil sur le visage, confortablement installée. Parfois il fallait prendre un peu de temps pour soi, je ne pouvais pas toujours être en train de rigoler à tord et à travers.
Quelques personnes discutaient autour de moi. Mes cours se terminaient à quinze heures : j’avais une heure de potions et une heure de métamorphose, les deux heures de défense contre les forces du mal avaient été annulées. Tout ça avec les Serpentard. Une après midi qui s’annonçait tranquille. Tiens en parlant de Serpentard, en voilà un qui s’approchait … Rupert. Un de ceux qui étaient particulièrement odieux, un rictus méprisant, heureux d’avoir une occasion de la dénigrer devant tout le monde. Enfin, le peu de monde qui était présent.
Rupert. « Alors Potter, tu as perdue tes amis ? » Sa bande de ploucs éclata de rire. « On dirait de la vermine abandonnée de loin ! Que c’est triste, ne t’avais-je pas prévenue en première année que ta situation ne te permettra pas de te faire de la place à Poudlard ? » Ils éclatèrent encore une fois de rire. J’étais fatiguées par les gamineries de ce Serpentard et me leva pour leur faire face.
Lily. « Tu es aussi harmonieux qu’un scroutt à pétard rôtis. » lui lança-t-elle. « Pour quelqu’un qui se dit l’un des meilleurs éléments de serpentard, la relation entre les deux est plutôt déplaisante. N’y aurait-il pas … un problème ? » En effet, le Serpentard se plaisait à crier haut et fort dans tout le château qu’il excellait parotut. Certes les autres Serpentard aussi, mais pas à ce point là. Je sortie ma baguette. « Maintenant, virez d’ici toi et tes amis où je t’assure que bientôt tu perdras quelque chose d’encore plus important que ton honneur, soit si tu en possèdes un ! » Mon regard descendit légèrement vers le bas et le Serpentard repartirent blême. Je me rassit en soupirant, qu'est-ce qu'il pouvait être énervant celui la. Il n’y avait plus personne lorsqu’il se retrouvait tout seul !
Je me rassis et finalement, partis plus tôt que d’habitude pour poser mon livre de défense contre les forces du mal et mettre à la place un bouquin acheté dans une librairie moldue : Roméo & Juliette de Shakespeare. La libraire avait été véritablement étonnée que je ne connaisse pas un de ces grands « classiques ». Effectivement, je ne m’étais mis que depuis peu à la littérature moldue. Et j’en découvrais les charmes avec un énorme étonnement ! Les moldus étaient vraiment doués pour les histoires d’amours loufoques, les vies tristes et ratés. Ils racontaient la monotonie, la détresse et la décadence des vies avec tellement de sentiments. Jamais un livre ne m’avait autant transpercé qu’un livre moldu. Il me pressait tellement de me retrouver plonger dans son univers, que les deux heures de cours allaient être une éternité. J’étais plutôt du genre à ne pas m’isoler pour lire, mais ces derniers temps je réussissais m’évader grâce aux livre, surtout les histoires d’amour. Je pense que c’est à cause de Lorcan.
¤ ¤ ¤
Le lendemain j’avais rendez-vous avec Rose et Albus à nous aux trois balais. C’était notre manière nous de nous retrouver : en famille. J’étais légèrement en retard, Albus allait râler. J’enfilais un jean et un haut pour sortir de château et je rejoins le flot des élèves qui traversaient les énormes grilles de Poudlard. Je pressais le pas, pour éviter de me prendre un savon. Par le slip de Merlin, il y avait une foule incroyable. Tous les élèves, depuis des générations entières, se retrouvaient aux trois balais. Ce bar était spécial. Je regardais immédiatement les tables du fond, persuadé qu’Albus aurait choisi un endroit tranquille. Je vis sa silhouette au fond du bar, cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé à mon frère. Je me dirigeais vers lui un grand sourire aux lèvres.
Lily. « On attend encore cette chipie de Rose, n’est-ce pas ? » Dit-elle en riant.
©Maat