C’est lors de la vingt-quatrième nuit du mois d’Avril que je vis le jour, dans un des hôpitaux les plus chère et le mieux réputé de Manchester. Lors de cette nuit là je pense que ma mère n’avait pas trop d’imagination ou que ma mise au monde lui avait détruit tout les neurone car elle m’appela April. Autant dire que pour le coup elle avait vraiment manqué d’imagination. M’enfin forte heureusement pour moi elle me donna également le prénom Elena. Certes c’est un prénom courant mais c’est déjà mieux qu’April. Ce nom appartenait à ma grand-mère morte des suites d’une maladie incurables plusieurs années avant ma naissance. Durant les deux premières années de ma vie j’ai vécu uniquement avec ma mère.
Ma mère étant une femme très belle, elle a vite retrouvé un mari pour subvenir à nos besoin car même si mon père biologique disparut bien avant ma naissance nous versait une énorme pension alimentaire, ma mère avait besoin de la présence d’un homme. C’est ainsi que Derek Harrison entra dans nos vies. C’était un moldu. Il est le seul père que je n’ai jamais eu. Malgré le fait que je ne sois pas si fille, il m’a aimé comme si j’étais son enfant. Ma mère et Derek formait aux yeux de tous le couple parfait, mais un énorme secret les séparait : ma mère était une sorcière, au même tire que moi. Bien entendu la belle Lysandra, voulait que sa véritable nature soit cachée aux yeux de son mari. Elle ne savait pas comment ce dernier aurait réagit en apprenant cela… C’est pour cela que durant les neuf première années de ma vie je vécu dans le monde moldu, ignorante de la magie et de ma véritable nature.
«
Je t’ai dis que je ne veux pas y aller ! » De nouveau cris retentirent dans l’appartement des Harrison, une scène habituelle, mais cette fois ce n’était pas comme les autres fois. Tandis que j’hurlais mon désaccord aux visages de mon père toute les ampoules de l’appartement explosèrent, sans crier garde mon père me sauta dessus pour me protéger des éclats de verre. Nous étions seulement nous. Quelques minutes passèrent et mon père me libéra, son visage transpirait de peur et d’incompréhension. Tout en déposant un regard aimant sur moi il me prit le visage dans ses mains tout en demandant inquiet : «
Chérie tu n’as rien ? » Secouant la tête en signe de négation les yeux grand écarquillés, j’étais dans l’incapacité de répondre. Était-ce moi qui avait fait cela ? Non c’était impossible. Voyant que je ne répondrais pas verbalement,il m’embrassa le front en ajoutant : «
C’est l’essentiel, écoute monte dans ta chambre va chercher ta veste le temps que j’appelle la femme de ménage pour qu’elle nettoie tout ça et on va aller mange une glace ou faire ce que tu voudras. T’es d’accord. » Hochant la tête pour signifier mon accord, je courais dans ma chambre.|...]La journée était passée, sans autre anormalité. J’avais passé une bonne partie de la journée avec mon paternel dans les magasins, ce dernier m’achetant tout ce qu’il me plaisait, sans jamais broncher. Ce n’est qu’à midi qu’il compta les faits à ma mère qui semblait encore plus affolé que nous à l’annonce de l’incident. Cette dernière ajouta qu’elle avait du travail a récupérer et s’enfuit en nous donnant un baiser chacun. Ce n’est que le soir qu’elle rentra terriblement tard. Je n’avais pas eu le droit de l’attendre, j’étais censé dormir mais dès que je fermais les yeux j’avais peur. Minuit sonna, puis ce fut une heure du matin quand la porte de l’ascenseur s’ouvrit. Sortant de ma chambre pour rejoindre ma mère je fus stoppé par la voix de mon père. «
Où étais-tu ? » Un long silence s’installa dans le salon et je compris qu’il valait mieux que je reste là où je m’étais arrêtée. M’asseyant sur une des marches de l’escalier, j’entendis la voix de ma mère rompre le silence. «
Il faut que je t’avoue quelques choses … » «
Tu n’as pas répondu à ma question Lysandra ! Où étais-tu?" » «
Derek où est April ? » «
Dans sa chambre, elle dort comme sa mère est incapable d’être là pour la bordée je l’ai fait moi-même ! Vu l’heure à laquelle tu rentres heureusement que j’ai refusé qu’elle t’attende ! » Des larmes ruisselèrent sur mes joues, c’était la première fois que je les entendais de crier dessus. Je me doutais que tout cela était ma faute, par conséquent je marchais vers le salon, en séchant mes larmes d’un revers de main. En me voyant mon père accourus vers moi en me prenant dans ses bras tout en demandant : «
Chérie, tu as fait un cauchemars ? » «
Non, je vous ai entendu pourquoi vous vous disputez ? C’est ma faute ? » «
Bien sure que non ma puce ce n’est pas ta faute… Pourquoi dit-tu de telles choses ? » Tournant la tête vers ma mère, je répondais après quelques sanglots : «
Parce que c’est moi qui est cassée les ampoules …. » «
Je pense qu’il est tant que je vous dise la vérité. […] »
C’est ainsi que je découvris qui j’étais réellement. Mon père quant à lui avait fait la gueule à ma mère durant plusieurs semaines. Ce dernier lui reprochait de lui avait caché sa véritable nature durant des années.
Lors de mon dixième été, passé dans les caraïbes, je reçu ma lettre d’admission à Poudlard. Sous le regard aimant et fier de mes parents, ces derniers accélèrent notre retour à Manchester pour que nous puissions acheter tout ce dont nous avions besoin pour ma rentrée. Autant dire que cela était une première pour moi. D’habitude mes parents se fichaient pas mal des modalités scolaires, généralement je rentrais à l’école avec plusieurs jours de retard. Seulement là c’était différent, j’avais passé le reste du trajet à interroger ma mère sur cette fameuse école. Depuis que j’avas découvert ma véritable nature, j’étais avide de connaissance, tout comme mon paternel qui aimait cette face caché de sa femme et de sa fille. Tout deux étant des moldu dans l’âme ma mère nous initia à l’art de la magie et des potions.
Une fois arrivée dans notre appartement, ma mère demanda à mon père de réserver un hôtel dans Londres. Sans posé plus de question mon père s’exécuta et nous partîmes quasi immédiatement pour la capitale de l’Angleterre, en taxis.
Une fois arrivée à destination, dans l’un des hôtels les plus chère de la ville, mon père nous aida à nous installer. Ce n’est qu’à l’heure du repas que je posais cette question qui me titillait depuis des années. «
Maman, mon père biologique c’était un sorcier lui aussi ? » Un silence de plomb me répondit, mes parents avait tout deux cessés de bouger, mon père me regardant avec tristesse, car c’était un sujet difficile pour lui. J’étais consciente que lui rappeler le fait que je ne sois pas sa fille le faisait souffrir, mais je devais savoir. Ma mère quand à elle, me regardais avec un air paniqué, voyant sa femme en si mauvais posture mon père répondit. «
April, ton père était bel et bien un sorcier comme toi… » «
C’est bon chéri je vais finir, ton père est mort April, il est mort durant la guerre qui opposait Harry Potter à Voldemort. C’était un héro. » Voilà c’était dit, je ne connaîtrais jamais celui dont je portais le nom.
Quelques jours plus tard, je pris mon train direction Poudlard. Puis je fus intégrée dans la maison Serdaigle et ce fut le commencement d’une toute nouvelle histoire
Accueil 
Dim 9 Sep - 9:15
:wii: 
