Poudlard, une nouvelle maison
Arrivée à Poudlard, sa répartition
Mon cœur battait à la chamade, j'avais abandonné Adrian pour me retrouver entouré de premières années, impatient d'être répartit. Ah mes côtés je sentais la main de Lewis, toucher la mienne pour me signifier sa présence. Un sourire illuminant mon visage, je me retournais vers mon si précieux cousin. «
Je n’ai pas envie d’être répartis dans une maison différente de la tienne ! » murmurais-je à son encontre, tout en tournant discrètement la tête vers le visage si parfait de Lewis, qui se contenta de me sourire avant de répondre tout en me prenant la main : «
T’inquiète pas pour ca Roxy personne a jamais su nous séparer ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer » Serrant la main de Lewis dans la mienne, j’hochais la tête heureuse que ce dernier soit resté avec moi. Entendant mon nom, je me redressais d’un coup sec, interrogeant celui sur lequel je me reposais régulièrement, ce dernier libéra ma main en hochant la tête pour me faire signe d’y aller. Prenant mon courage à deux mains, j’avançais péniblement à travers la masse d'élève, je montais sur l'estrade, admirais quelque peu l’assemblée qui se trouvait fasse à moi et m'asseyais sur le tabouret. Mon regard se porta immédiatement sur mon frère, ses yeux brillaient de fierté. Il me souriait avec bienveillance. Bien que j'ai vu comment se déroulait la répartition, je grimaçais légèrement en sentant le choixpeau que tout le monde avait déjà mis sur sa tête se poser sur ma chevelure. «
Oh une Leskova, tu es bien la même que ton frère ! Ou vais-je bien pouvoir te mettre ? Tu serais une parfaite Serpentard comme ton frère d’ailleurs cependant, ton intelligence et ton amour correspondent montre que tu serais un très bon élément pour Serdaigle. » L'attente me semblait interminable, le feu me montant aux joues, tout le monde avait les yeux rivés sur moi. De plus, la patience n'avait jamais été mon fort alors attendre qu'un fichu chapeau prenne une décision me paraissait horriblement long. Sentant que j'allais finir par perdre patience je plantais mon regard dans celui d'Adrian, qui me souriait simplement tandis que de mon côté, j’hurlais sur le choixpeau par la pensé pour le forcer de me mettre chez les Serpentard ! Je voulais être avec Adrian un point c’est tout. «
Bon comme tu voudras SERPENTARD » Souriant de soulagement j'entendis les hurlements de joie qu'émettait mon frère. Sautant du tabouret, je jettais un regard à Lewis qui souriait de la même manière que mon aîné, partant m'asseoir à côté d'une première année qui m'avait appelé d’un côté et d’Adrian de l’autre. Ce dernier déposant un baisers sur ma joue, il ajoutait avec tendresse : «
Je suis fière de toi Roxy, manque plus que Lewis et on sera a nouveau réuni ! »
Ma vie était parfaite, je devais l’avouer, j’étais heureuse et entourée de toutes les personnes que j’aimais. Comme le voulait la tradition je suis entrée dans l’élite du château, une place que j’aimais et dont je jouais le moins possible. Je n’étais pas comme Charlotte, j’étais moins cruelle et moins ivre de pouvoir, ceci dit je la respectais et j’ai appris à l’apprécier. Malgré tout j’étais l’un des membres de ce groupe le plus respecté certainement à cause de mon nom de famille.
Le monde était à mes pieds, j’étais prête à tout pour que cela continue mais c’était sans compter sur la foudre du destin qui allait venir noircir tous mes rêves de princesse.
Mort d'Adrian
Adrian était mort. Recroquevillée sur moi-même, je m’étais réfugiée dans le côté le plus sombre de la chambre de mon ainée, son oreiller contre moi. Incapable de m’arrêter, j’entendais mon père fracassait une partie de notre cuisine. Mes mains sur mes oreilles, je ne m’apercevais même pas que j’étais en train de me balancer sur moi-même, mes ongles s’enfonçant dans mes tempes. Il fallait que ça s’arrête ! Je voulais me réveiller ! Je voulais que tout s’arrête ! Je voulais mourir moi aussi ! si le vacarme en bas prenait enfin fin, je m’enfonçais un peu plus dans la noirceur de la chambre de mon frère, la peur de voir mon géniteur passer sa porte me tiraillant l’estomac. La porte s’ouvrant je serrais les dents désireuses de ne pas me faire repérer : «
Rox ? T’es là ? » Lewis ! Me levant avec difficulté, j’étais dans un piteux état. Ce dernier alerté par le bruit qu’il venait d’entendre alluma sa baguette, sans même prononcer le moindre mot. Les traits de son visage tiré par la tristesse, je sortais de la pénombre dans laquelle j’étais depuis plusieurs heures, mon regard croisant le sien, je fus une nouvelle fois prise de sanglots, épuisée je manquais de tomber à terre, ce dernier lâchant sa baguette qui rebondissait au sol, ce jeta sur moi pour me rattraper. Nous terminâmes tout les deux sur le sol, blottie contre mon cousin, qui caressait ma chevelure plus silencieux qu’il ne l’avait jamais été.
«
Il est mort Lewis … » Lâchais-je avant de pleurer davantage, le cœur brisait. Je voulais mourir moi aussi, seulement je ne lui disais pas. Il n’avait pas besoin de savoir cela.
Au même moment dans le salon
«
Assurdiato ! » Elvira Winchester pénétrant dans la demeure de son frère elle savait que quelque part dans cette maison se trouvait sa nièce, elle s’en occuperait plus tard puis elle se doutait que son fils avait dû pénétrer lui aussi dans la maison par une des fenêtres de cette dernière. Elvira avançant baguette levée elle rejetait un objet que son petit frère venait d’envoyer involontairement vers elle avant de se poster en face de son frère qui était détruit par le chagrin, le visage meurtri. «
Ca suffit Dimitri ! » Imposante et inébranlable malgré la peine qui l’envahissait elle se posta en face de son frère cadet, avec la mauvaise impression de revenir vingt ans en arrière. «
Dimitri regard moi ! » L’homme de la maison obéissant à sa sœur, il releva la tête vers elle mes mains abîmées par les coups qu’il avait porté, son regard se posant sur la baguette de sa sœur, il levait les mains pour lui signifiait qu’il ne lui ferait pas de mal, des larmes roulant sur ses joues malgré son visage de glace. «
Ca va aller petit-frère » lâcha Elvira tout en le prenant dans ses bras déclenchant ainsi la nouvelle tempête Dimitri qui la repoussa fou de rage, l’index pointé vers elle : «
Comment peux-tu dire ça ! Rien ne va aller mieux Elvira MON FILS EST MORT ! » «
Tu as encore ta fille ! » «
C’est de sa faute Elvira jamais je ne lui pardonnerais ! Sa faute c’est elle qui aurait dû mourir pas lui ! Pas MON fils ! » Choquée, la bulgare se releva, une larme roulant sur sa joue, elle avait l’impression de voir son père en face d’elle. Il c’était vengé sur sa nièce, elle en était sûre sinon pourquoi son frère était-il dans un tel état. Il aimait Roksana, ça elle en était sûre . Elle était la perle de sa vie, seulement elle ressemblait trop à sa défunte femme pour qu’il n’en souffre pas. Nourrie par la colère Elvira se releva, en hurlant : «
Que lui as-tu fais ? » «
A qui ? » «
Ta fille Dimitri qu’est-ce que tu lui as fait ! » «
Ça ne te regarde pas Elvira c’est MA fille elle a eut ce qu’elle méritait d’avoir ! » Un blanc meurtrier s’installant entre eux, la plus âgée de la salle s’avançant vers son frère, baguette tendu vers lui ajoutant avec dureté : «
Je ne te laisserais pas détruire ta fille ! Tu m’entends Dimitri tu devras me tuer pour la détruire et si tu as osé lui faire payer sa pseudo erreur comme notre père te la fait payer je et jure que je te le pardonnerais jamais ! » «
Elle la tué Elvira … » lâcha le père endeuillé en s’asseyant à terre, épuisé par tout les événements passés, tandis que sa grande-sœur s’agenouillait en face de lui, bras tendu pour lui donner le choix de venir s’y réfugier ou de la repousser malgré la colère qui l’animait en cet instant : «
C’était un accident Dimitri, si Roxy avait su elle ne serait jamais allé dans cette forêt ! Jamais » Murmura Elvira consciente que ce nouvel évènement allait mettre une nouvelle fois à mal sa famille déjà bien fragilisée, tandis que son frère venait contre toute attente dans ses bras. Son regard se perdant devant la cage d’escalier qu’elle avait ensorcelé afin que sa nièce n’entende pas ce qui se passait juste en-dessous d’elle, priant pour que son fils lui ait désobéi et qu’il soit en ce moment-même avec Roksana. En cet instant la jolie bulgare ignorait que son frère lui avait révélé ce qu'il c'était réellement passé dans ses bois. Dimitri Leskova avait forcé sa fille a achevé sin frère, la culpabilité le rongée, seulement un fossé c'était créé entre les deux individus. Dimitri savait qu'il avait perdu sa fille à l'instant même ou son fils était mort. Il entendait encore l'hurlement de Roksana lorsque son couteau transperça le coeur de son aîné. Il entendait également les douces paroles que lui avait dit Adrian, ses promesses vaines que tout allait bien se passer et qu'il l'aimait.
Après la mort d’Adrian plus rien n’a été pareil, le tué avait tué le peu d’amour qu’il me restait pour mon père. Mon meurtre avait également tué une partie de moi, plus rien n’était pareil mais ça je l’ai déjà dit. J’ai continué à vivre ma vie soutenu par Lewis, se cousin que j’aimais trop et pas de la bonne manière. Un autre secret qui était venu noircir ma vie.
Son épouvantard
Debout dans la salle de classe, nous attendions que notre prof de défense contre les forces du mal ne se décide à nous révéler ce qu’il attendait de nous. Pourquoi étions-nous dans cette salle et face à cette armoire qui semblait contenir une énorme bestiole qui menaçait de nous sauter à la figure dès que la porte s’ouvrira. Ah mes côtés se trouvant le clan Berrywell dont Charlotte animer un débat que je n’avais point suivis, une chose que Lewis était également en train de faire avec un peu plus de subtilité, car ce dernier bien qu’il ne prenait pas la parole, les regardaient lorsqu’il n’était pas en train de me surveiller ce dernier devant craindre que j’explose de colère. En effet mon père venait de revenir de son voyage d’affaire de plusieurs mois en Bulgarie, depuis la mort de mon grand-père et la mise au pouvoir de mon oncle en tant que nouveau ministre de la magie, il passait plus de temps dans son pays d’origine qu’en Angleterre. Ceux pour mon plus grand bonheur seulement, ce soir il voulait me voir, pourquoi ? Aucune idée et cette entrevue me faisait peur, ce matin une première année à Poufsoufle en avait déjà payé les frais. Serrant ma baguette contre ma jambe, j’attendais toujours sans avoir la moindre patience, faisant ainsi débarquer Lewis à mes côtés : «
Roxy, t’es vraiment sous tension aujourd’hui dit moi pourquoi ? » «
Je ne suis pas sous tension ! » «
Non juste un peu, alors tu me le dis ou je dois deviner ? » Levant les yeux vers lui, je poussais un soupir, avant de répondre «
Laiss… » «
Bon les enfants vous êtes tous là et vous trépignez d’impatience de savoir ce que je vous réserve […] » Oura, le professeur me sauvait enfin la mise, tandis que Lewis persistait à vouloir connaitre l’élément qui me perturbait autant, je lui jetais un regard meurtrier afin de le faire taire, tandis que Charlotte le tapait gentiment pour le soumettre au silence. Une fois de plus je me perdais dans mes pensées zappant ainsi les consignes du professeur, oh qu’importe je n’avais pas envie d’être là de toute façon ! Entendant Charlotte prendre la parole je sursautais légèrement, écoutant cette dernière définir la nature d’un epouvantard. Mon dieu, pas ça ! Mon cœur s’emballant à toute vitesse je tentais de me calmer en vain. Tout le monde se mettant à l’es uns derrière les autres, je sentais Lexis me diriger, ce dernier ayant bien compris que je ne me serais pas placé dans les rangs sans lui. Si les élèves autour de moi trépignaient d’impatience, ce n’était pas mon cas, j’en étais très loin. Au bout de plusieurs minutes ce fut mon tour ! Voyant la chose s’envoler en l’air, je fermais discrètement les yeux, droite comme un I je me donnais pour mission d’être digne. Puis se fut mon père qui se présenta à moi, imposant, charismatique, froid, cruelle dans son uniforme de travail. Son regard noir posé sur moi il me disait d’une voix meurtrière en bulgare : «
C’est de ta faute Roksana alors fait le ! » Autour de moi, les élèves parlaient entre eux les plus intelligent expliquant aux autres que c’était mon père, des larmes inondant mes yeux, je serrais les dents oppressée par ses «
Fait le » continuel. Alors que j’allais m’enfuir, je me retenais de ne pas mette rems mains sur mes oreilles, mon épouventard s’avançant vers moi plus menaçant que jamais. Une fois de plus ce fut Lewis qui vint à ma rescousse ce dernier se baissant vers moi en me murmurant : «
Ce n’est pas réelle Roxy, dit le sortilège et tout sera fini, calme toi Roxy ! » Docile je levais ma baguette, une larme roulant sur ma joue, je ne laissais rien parraître seul le professeur me voyais défaillir tandis que je prononçais le sortilège avec froideur et dureté : «
Riddiculus ! » Mon père se retrouvant alors déguisé en un sorte de lutin, je serrais les dents avant de laisser ma place à mon cousin tout en m’en allant malgré l’appel de ce dernier.
Un nouveau secret
Encore un réveil en pleure, encore se cauchemars qui était en réalité qu’un de mes souvenirs : Adrian. Les sanglots me bloquaient la poitrine, mais je ne pouvais émettre le moindre son. Je ne voulais pas réveiller Charlotte et encore moins Séraphina. Posant ma main tremblante sur ma bouche, je m’extirpais de mon lit avec rapidité. Je devais fuir, je devais fuir cette chambre. Discrètement, je m’en allais, avant de courir en dehors de ma salle commune. Comme toujours je brisais toute les règles et si le concierge trainait dans les couloirs il allait une fois de plus me voir en dehors de ma salle commune en pleine nuit, mais je m’en fichais. Je devais me retrouver dans un endroit dénudé de toute présence humaine. Les cachots étaient les meilleurs endroits, les yeux remplis de larme je m’enfermais dans le cachot qui avait souvent servis de salle de torture pour me laisser tomber au sol en un cri déchirant. Le cri de ma culpabilité, je voulais mourir. Il fallait que j’échappe à cette vie qui me détruisait un peu plus chaque jour. Sans Adrian, je n’étais plus rien. J’ai passé plusieurs minutes si ce n’est des heures dans cette salle qui me glaçait la peau. Je n’avais qu’une simple nuisette en soi rouge sur la peau. Ce n’est qu’une fois que mes pleurs se calmèrent remplacé par le claquement de mes dents. Fébrile et fatigué, je pénétrais une nouvelle fois dans ma salle commune, pour me placer sur le fauteuil le plus proche de la cheminé, avant de m’endormir exténué.
le lendemain matin
«
Apprenez-moi à devenir un animagus ! » Alertée par mon ordre qui était des plus intrigants il fallait l’avouer, j’attendais la réaction de mon professeur de métamorphose. Elle n’avait pas le choix, elle le savait, mais j’étais également consciente qu’elle allait essayer de négocier. Comme je m’y attendais la professeur, marqua une pause dans son travail de correction. «
Mademoiselle Leskova, votre demande m’intrigue je dois l’admettre, mais je ne peux donner de suite à votre demande » Un sourire légèrement blasé venant naître sur mes lèvres, je m’avançais vers la trentenaire, le son de mes talons résonnant dans son bureau, une fois plus proche d’elle je reprenais la parole : «
Ce n’était pas une requête madame c’est un ordre, je veux être un animagus ! » «
Ca sera possible mais pas dans l’immédiat mademoiselle Leskova, c’est bien trop tôt pour vous, je pourrais perdre mon travail si je permettais cela ! » «
Ca sera un secret, je sais que vous en êtes un alors dite moi comment faire » Un silence venant s’installer entre nous, je restais de marbre, seul mes yeux révélaient tout le désespoir que je ressentais. «
Si vous ne le faites pas je chercherais par moi-même, alors simplifiez moi la vie et enseignait moi votre savoir. » poursuivais-je, d’un ton déterminé tandis que ma professeur, me faisait signe de m’assoir. Acceptant son invitation, je m’exécutais, sans la quitter du regard. «
Roksanna, vous ne comprenez pas, si je vous enseigne cela vous risquez de mourir en exécutant mes cours, devenir un animagus est un rituel long et douloureux et bien que je ne doute pas de votre puissance magique j’ai peur que votre corps ne puisse pas encaisser une telle charge. » «
Je me fiche de cela » «
Vous pourriez en mourir ! » «
Je suis déjà morte madame ! » Lâchais-je, en tombant le masque, je disais la vérité j’étais déjà morte, en tuant mon frère j’avais perdu la chose la plus précieuse que je possédais. J’étais morte. Choquée, ma professeur n’osait plus parler, seul son regard en disait long sur toute les interrogations qui la saisissait.
J’ai passé de longues minutes à parler avec mon interlocutrice, mais j’ai fini par la convaincre de m’aider à faire de moi un animagus. Je pense que c’est surtout pour me dissuader à aller jusqu’au bout, mais elle a échoué. Je la rejoignais trois fois par semaines, simulant des maux de ventre ou de tête pour échapper à mon groupe d’ami et à Lewis pour la rejoindre. Si je dois avouer une chose c’est que mon professeur de métamorphose avait raison, mon corps à beaucoup résister à ma transformation. Régulièrement je tombais dans les paumes. Trop de signes de faiblesse qui alerté la trentenaire, mais qui me motivaient. J’étais un tantinet suicidaire j’en convenais. Seulement, je voulais échapper à l’emprise de mon père et devenir animagus allait m’aider à arriver à mon but que ce soit en signant mon arrêt de mort ou en signant ma réussite.
C’est cinq mois plus tard que je parvins à devenir une chouette aussi blanche que la neige. Cinq mois durant lesquels j’étais une élève aussi acharnée que Charlotte. Cinq mois durant lesquels personnes n’avaient soupçonné mes intentions, des rumeurs courraient selon lesquels je possédais un amour secret et interdit. Des rumeurs qui créèrent quelques tensions entre Lewis et moi, mais je n’avais jamais démenti. Il fallait que ma nouvelle capacité magique reste secrète même pour lui. Il le fallait.
Sa fuite
Nous nous étions embrassés. Ca avait été parfait. La réalisation de tous mes rêves, j’étais ivre certes, mais ca avait été réelle. Je l’aimais depuis toujours, ça j’en étais certaine. Pourtant, j’avais fui, au moment où nous étions tranquillement en train de parler, celui où j’allais lui avouer mon amour, j’ai entendu un homme d’une quarantaine n’année ordonner à une autre personne de faire quelques chose qu’il n’avait pas voulu faire. « Allez fait le ! » Ces quatre mots avaient résonnaient en moi comme un tintement strident dans mes tympans me ramenant avec violence au plus grand secret que je lui cachais : les véritable circonstances de la mort d’Adrian. Lorsque je regardais Lewis je voyais mon père, alors oui je suis partie en prenant mes jambes à mon coup avant de prendre mon envol sous ma forme de chouette. Une fois hors du champ de protection de pré au lard, j’ai transplané jusqu’en Bulgarie. Ca avait été le seul endroit auquel j’avais pensé au moment de m’enfuir. Ma terre natale en plus de celle où j’avais toujours vécu.
En réalité je ne savais pas ce que j’allais bien pouvoir dire à mon oncle, ni même pourquoi j’étais venu dans ce pays que je détestais et qui avait formaté mon satané paternel à devenir cet être odieux que je connaissais. Je n’eus pas réellement le temps de réfléchir à cela, en transplantant dans la résidence du ministre de la magie bulgare j’avais déclenché toute les alarmes possible et inimaginable. En un claquement de doigt, les soldats de mon oncle sortir de la maison leur baguette pointé sur moi, m’hurlant en Bulgare de lâché ma baguette tout en me demandant mon identité. Un sourire vicieux aux lèvres je les saluais dans leur langue, provocante et certainement un peu suicidaire je levais ma baguette vers eux pour faire apparaître mon patronus afin qu’il aille chercher mon oncle, un geste qui déclencha un élan de folie dans l’armée bulgare. «
Ça va on se détend ! » Lâchais-je en rangeant ma baguette tandis que mon patronus sous sa forme de tigre courrait à l’intérieur de la demeure surprotégé de mon oncle. La première rangé de soldat me répétant de révéler mon identité, je m’annonçais : «
Mon nom est Roksanna Leskova, la nièce de votre donneur d’ordre ! » À peine avais-je fini de prendre la parole, que les soldats me traitèrent de menteuse, une fois de plus je souriais fière du remue-ménage que je créais. Enfin j’étais fière jusqu’à ce que ces derniers se rapprochent de moi prêt à m’arrêter, mais bon mon oncle arriva a temps et en costard : «
Éloignez-vous de ma nièce, retournez à vos postes » En bon petit soldat, ces derniers s’exécutèrent, sans même me présenter leur excuse. «
Pardonne leur comportement, mais tu devrais savoir qu’il faut prévenir avant de débarquer chez une personne. » Hochant la tête, je lui expliquais que j’étais venue sur un coup de tête, avant que nous rentrions à l’intérieur et que je lui fasse jurer de révéler ma présence chez lui sous aucun prétexte à ma tante ou à mon père. Une requête qu’il accepta, bien qu’une partie de moi sait qu’il la partiellement respecté.
L’été était fini, la rentré venait de commencé. Au départ je ne voulais pas retourner à Poudlard, j’en voyais pas l’intérêt. Pourquoi retourner là-bas, en Angleterre pour refaire face au souvenir de mon frère. Seulement, un soir en rentrant dans ma chambre, j’ai vu mon oncle, droit comme un i devant ma fenêtre. Somptueux et ténébreux, il m’attendait. Il m’avait protégé durant mon séjour en Bulgarie, il avait menti pour moi et m’avait accueilli sous son toit. Je lui étais redevable. « Il faut que tu retournes en Angleterre Roksanna ! Fini tes études et si tu le désire toujours tu pourras revenir mais je crois que c’est mieux pour toi de repartir en Angleterre. » Si au départ je n’étais pas du même avis que mon oncle, ce fut sur les lettres de Lewis qui me firent changer d’avis. Je devais revenir pour lui au moins, je l’avais laissé tomber comme s’il ne comptait pas pour moi. Alors que c’était pour le contraire, je l’aimais plus que je n’avais jamais aimé personne et même s’il ne le savait pas encore c’était grâce à lui que j’avais réussi à tenir dans le pays d’origine de mon paternel. Il méritait une explication, j’allais tout lui dire, sur la mort d’Adrian, tout.
Retour à Poudlard, face à sa première rébellion
Revenir à Poudlard me faisait bizarre, j’avais toujours l’impression que c’était ma maison. En tout cas elle l’était plus que celle des Leskova dans laquelle j’avais passé tout mon été et une partie du mois de Juin. Ma baguette dans ma main, j’avançais d’un pas assuré malgré la peur qui me rongeait l’estomac, je me demandais comment allait réagir Lewis en me revoyant. La dernière fois, je l’avais si lâchement laissé en plan après notre baiser, il devait m’en vouloir à mort. Pourtant s’il savait que c’était le souvenir de son baiser qui m’avait permis de ne pas devenir complètement cinglé. Le souvenir brûlant de la mort de mon frère me hantant toujours un peu plus à chaque pas je me dirigeais vers les cachots, désireuse de m’enfermer pour quelques heures, le temps de faire le point. Sur mon passage de nombreux élèves se retournaient sur moi, murmurant mon nom, et de bref elle est revenue. Ne leur prêtant aucune attention, je me doutais que le clan Berrywell serait bientôt au courant et qu’ils allaient s’empresser de me demander des comptes. Se sera une épreuve dure à passer cela était certain. Tandis que je tournais en direction de ma salle commune, un Gryfondor me bouscula, stoppant net mon ascension, le regardant d’un air mauvais j'attendais qu'il s'excuse. «
Tu pourrais faire attention ! » Étonnant, songeais-je, mon regard meurtrier toujours posé sur lui je répondais d’un ton menaçant : «
Pardon, je crois que j’ai mal entendu ! Tu veux que JE m’excuse ? » Voyant le garçon déglutir avec difficulté, j’abordais un sourire sadique en pensant qu’il allait s’excuser, mais il n’en fut rien. «
Oui ! Je ne me pousserais plus sur ton passage, plus aucun d’entre nous se poussera sur le passage d’aucun d’entre vous ! » Ajouta-t-il en désignant tout l’afflux d’élèves qui c’était ameuté autour de nous, la colère montant en moi, je levais ma baguette en rigolant en laissant échapper un «
Oh es-tu vraiment sûr de toi là ? » Ce dernier hochant la tête avec fierté, je pointais ma baguette sur lui en ajoutant : «
N’oublie pas que je t’ai donné le choix : Levicoropus ! »
Le corps de l’insolent flottant au-dessus de moi la tête en bas, il se démenait comme une souris prise au piège, récupérant sa baguette tomber à terre, je reculais légèrement, réfléchissant comment j’allais bien pouvoir le punir. «
Cracbadaboum » Les vêtements de mon prisonnier se détachant de son corps et tombant en lambeau sous ce dernier, le laissant nu comme un vers je changeais ma baguette de direction incendiant ces derniers avant de reporter mon attention vers le garçon demandant d’une voix forte et puissante : «
Excuse toi et j’arrêterais ! » «
Vas au diable ! » Rigolant une nouvelle fois, je me tournais vers l’assemblée admirative qui avait cessé de sourire bêtement : «
Regardez bien bande d’avorton ce que l’on réserve aux personnes comme lui et retenez bien la leçon la prochaine risquerait de vous surprendre » Me tournant à nouveau vers le rouge et or qui commençait à avoir la tête aussi rouge que le blason de sa maison : «
Liberacoropus » Le garçon tombant à terre dans un bruit sourd je lui donnais à peine le temps de se remettre sur ces jambes avant de poursuivre : «
Locomotor Wibbly » Ses jambes se mettant à s’agiter dans tout les sens il tombait à nouveau à terre à quelques centimètre du tas de cendre de ses vêtements. Reprenant possession de ma valise je posais sa baguette à un mètre de lui, avant de le pousser avec mes talons pour qu’il me laisse passer comme il aurait dû le faire avant de lui lancer un ultime sortilège «
Obscuro ! Maintenant bonne chance pour atteindre l’infirmerie pour qu’elle te rende la vu ! »