(finie) BSC + I'LL BE COMING HOME, WAIT FOR ME

briséis slythein castellans

Bonjour! Je me nomme Briséis Slythein Castellans. Ma mère devait être sacrément sous le choc après ma naissance pour me donner des prénoms pareils.. Je vous en supplie, appelez-moi Slythein. Pour la petite anecdote, c'est assez étrange, presque drôle car, ce prénom, bien plus à mon goût que le premier, ressemble beaucoup à Slytherin mais coup du sort, je suis à Serdaigle, maison qui me correspond totalement, en sixième année. J'ai donc seize ans. Je suis native de Cambridge, UK et suis anglaise de nationalité et d'origines, rien de bien particulier à signaler. Je suis issue d'une famille moldue et modeste. Au passage, chez moi, on me dit que je ressemble beaucoup à une actrice de notre monde nommée Melissa Benoist. Contrairement à ce que les Sangs-Purs peuvent dire, je suis bel et bien une sorcière, de ce fait, je possède une baguette. Cheveu de Vélane, bois de hêtre, une trentaine de centimètres. Au fait, je suis en couple enfin.. Je crois.

Who I am

Pour être honnête, Slythein n'est qu'un petit grain de sable parmi ce grand océan qui sont les élèves de Poudlard. Elle n'a rien de particulier, c'est une adolescente comme une autre, unique comme chacun d'entre nous. Malheureusement - ou peut-être heureusement - elle n'est pas bien populaire, juste une fille normale. Elle ne participe pas beaucoup aux soirées, préférant le calme de sa salle commune et la compagnie d'un bon livre. Toutefois, ce n'est pas une forever alone non plus, elle a son petit cercle d'amis bien à elle, qui l'acceptent comme elle est et elle leur rend bien. En clair, c'est une jeune fille très simple de caractère, pas compliquée du tout. Elle est légèrement lunatique, mais rien de bien grave, elle a une opinion faite sur les choses, pas du genre à changer d'avis. Elle manque cruellement de confiance en elle et est plutôt timide d'ailleurs, mais ses amis font tout pour lui montrer à quel point elle pourrait être fière de la personne qu'elle est, en s'efforçant de faire ressortir ses meilleurs côtés. Tout d'abord, Sly est une personne profondément gentille et agréable avec tout le monde. Ouverte d'esprit et accessible, vous pouvez venir l'aborder sans aucun problème, elle sera d'une très bonne écoute et de bon conseil, une personne de confiance à garder sous la main. Mais, honnêtement, elle est bien trop gentille. Pas rancunière pour un sou, elle se fait souvent avoir, surtout en amour. Qu'importe votre année, votre sang ou votre maison, et surtout, qu'importe les sales coups que vous pouvez lui avoir fait, vous pouvez compter sur elle. Elle s'en oublie souvent d'ailleurs, mais elle est tellement invisible à ses moments que même elle ne se voit plus. On peut lui reprocher le fait qu'elle soit très têtue mais son pire défaut est sans aucun doute sa maladresse. Quelque soit la situation, tout peut basculer à cause de ses deux pieds gauches ou de sa langue qui ne tourne pas sept fois dans sa bouche avant de parler. C'est un vrai aimant à emmerdes, cette fille, mais elle s'en sort toujours. Elle est plutôt possessive ; ses quelques amis, elle se les garde et ne supporte pas lorsque quelqu'un les éloigne un peu d'elle. Mais elle est plutôt touchante, avec sa douceur, sa gentillesse et sa maladresse. C'est le genre de fille vraie, qui déteste mentir - lorsqu'elle le fait, ses joues se teintent d'une couleur rose plutôt prononcée, d'ailleurs - mais qui dira toujours la maladresse habituelle, ou prétendre.

More about me

Encore une fois, Slythein n'a rien pour se démarquer du reste des filles de Poudlard. Elle n'est pas bien belle ou bonne, juste jolie, dans la norme. Elle n'est pas bien grande, mesurant un mètre cinquante-huit, ni bien grosse ou maigre avec ses quarante-neuf kilos. Son seul réel complexe réside dans la taille de sa poitrine, poitrine toutefois suffisamment existence pour que l'on puisse en parler légèrement. Ses longs cheveux bruns, aux légères ondulations, n'ont rien de particulier et elle aime les laisser détacher. Sauf lorsqu'elle travaille - c'est-à-dire, très souvent - ils faut impérativement qu'ils soient attachés, sans quoi elle joue avec plus qu'elle ne se concentre. Ses yeux sont d'un bleu remarquable, c'est la seule chose qui peut la distinguer. Comme tout le monde, Sly se prête à l'uniforme de l'école, aux couleurs bleu et bronze pour elle. Jupe à peine au dessus du genoux, plissée et noire, pull léger de la même couleur passé au dessus d'une chemise blanche lorsqu'il fait froid. Les week-ends ou durant les vacances, Slythein a un style plutôt simple, à son image, d'une certaine façon. Ses fidèles Converse aux pieds, elle ne met presque jamais de talons, bien que cela ne lui ferait pas de mal. On ne la voit que rarement en robe ou jupe en dehors de l'école, elle préfère de loin ses jeans. Au niveau du haut, c'est souvent tee-shirt ou chemise. Rien de bien particulier en soi.

PSEUDO : Hungry Eyes. ou Drizzle (finie) BSC + I'LL BE COMING HOME, WAIT FOR ME 3417578861

PRÉNOM : Aude. ÂGE, PAYS : Bleu, blanc, rouge, j'suis François le Français! Gangnam Style

VOTRE AVIS SUR WIZ : Il est moche, tout pourri, le staff est à chier (surtout Drizzle, elle est totalement inutile), le forum en lui-même aussi.. C'est pour ça que je m'y suis fait un DC et que je suis encore là, hein. Coeur

OÙ L'AVEZ-VOUS CONNU : Top site je crois. CODE RÈGLEMENT : Validé par votre Brownie préférée . CRÉDIT : L'avatar est de tearsflight, les gifs de tumblr, sans aucun doute. UN DERNIER MOT? : À la claire branlette, j'ai sorti mon poireau.. Comment ça, ma gueule?

Maat

your story

Je me nomme Slythein Castellans. Je suis née et j’ai grandis à Cambridge. Je vis seule avec ma mère, mes deux petits frères et ma petite sœur. Mon père est partit avant que ma mère ne lui annonce sa dernière grossesse, c’était il y a onze ans. Ma mère a toujours été une femme que j’ai beaucoup admiré. Forte, indépendante. Touchante. Elle a toujours été mon modèle car, même si c’était difficile et laborieux, elle a toujours prouvé qu’elle n’avait besoin de personne. Quand l’amour de sa vie l’a quittée, la laissant seule avec trois, bientôt quatre à l’époque, gamins sur les bras, des dettes et un appartement, elle s’est relevée. Lorsque sa mère, avec laquelle elle était fusionnelle, est partie, elle s’est relevée. Le pire dans sa vie a été lorsque l’on s’est retrouvés à la rue et qu’elle a failli perdre notre garde. Elle s’est relevée une fois encore. Notre vie n’a jamais été facile, mais nous autre Castellans avions une force que toutes les familles n’ont pas. Adriel, Hunter et moi étions très jeunes lorsque notre vie a changé. Nous étions des enfants qui avaient conscience de ce que leur mère endurait - encore aujourd’hui, d’ailleurs - malgré leurs jeunes âges. Cela a été une véritable force, pour être honnête. Adriel est mon cadet de deux ans, Hunter de trois. Nous sommes très proches et bien que Lullaby, notre soeur, est encore très jeune, nous sommes tous les quatre soudés et toujours prêts à s’entraider. Ce n’est pas toujours facile, partageant une seule chambre à quatre, enfin trois le plus souvent, mais même si l’espace personnel manque, nous sommes toujours ensemble. Mais j’ai toujours été spéciale. Dans le bon ou le mauvais sens, je n’en ai aucune idée. Ma mère a été la première à observer des changements mais, faute d’argent, n’a pas pu demander l’aide d’un quelque conque psychiatre ou docteur pour voir si tout était normal. Le problème, c’est que rien n’était normal. Je suis une sorcière. Nous l’avons apprit vers mes onze ans. Au départ, mes frères se moquaient de moi, mais ma famille a toujours été très ouverte et aujourd’hui, ils me considèrent comme si j’étais.. normale, en quelque sorte. Malheureusement, cela n’a pas pu nous aider financièrement. Je suis pressée d’être majeure, histoire d’aider ma mère. J’essaie tant que je peux durant mes vacances. Parfois, le propriétaire de Fleury & Bott veut bien me prendre à mi-temps durant les vacances d’été. Ça me permet de payer mes fournitures scolaires moi-même, histoire de ne pas emprunter à ma mère. De septembre à juillet, je suis à Poudlard. J’ai eu beaucoup de mal à m’habituer, vivant mal la séparation avec ma famille. Aujourd’hui encore, les « au revoir » sont très difficiles. Le moral de fer de ma mère, les conversations profondes et philosophiques avec Adriel, les blagues débiles d’Hunter et l’innocence de Lullaby me manquent à chaque seconde de mon existence à Poudlard. Mais il faut s’y faire. D’un côté, je pense qu’en quittant la maison si longtemps, je les aide un peu. Lors de ma Répartition, j’ai adhéré la maison de Serdaigle. C’est bien, je m’y sens bien. Mes résultats sont très bons. Je ne suis pas bien populaire mais j’ai un petit cercle d’amis sympathique. La vie à Poudlard est bonne, très bonne même. Je me nomme Slythein Castellans mais, malheureusement, ma vie est loin d’être parfaite.

J’avais treize ans. Vous savez, cette période de la vie où l’on est encore à cheval entre la toute fin de l’enfance et le tout début d’adolescence? Je venais de finir ma seconde année à Poudlard. Je m’en sortais très bien, voire même trop, pour reprendre les dires de mon professeur de sortilèges. J’étais revenue pour les vacances d’été et là, horreur : au lieu d’être trois, lorsque je suis rentrée dans notre petit appartement à Cambridge, il y avait quatre personnes. Je ne me souviens plus trop de comment j’avais réagis. C’était il y a tellement longtemps.. En clair, ma mère s’était trouvé un petit-ami. J’étais partagée, un peu déçue que personne ne m’ait parlé de ce fameux Greg, mais en même temps heureuse pour ma mère. La réalité, c’était que dès que mon regard avait croisé le sien, je ne l’avais pas supporté. Je me demande aujourd’hui si j’avais tout de suite senti à quel point cet homme était mauvais ou si c’était parce que le souvenir de mon père hantait encore l’appartement. Quoiqu’il en soit, cet été fut le pire de mon existence. Il faut dire qu’en compagnie de cet homme, j’étais exécrable. Allez savoir pourquoi. Peut-être parce qu’il me volait ma place, en fait. Je n’étais plus la gentille petite-fille qui aidait sa maman ; elle n’avait plus besoin de moi. Ma mère changeait aussi. Un peu plus soumise. Soumise, ma mère, ça ne collait pas ensemble. Cela me mettait hors de moi. L’ambiance si conviviale de notre petite famille si unie avait changée : froide, nous étions tous distants les uns des autres. Le bavard Adriel se taisait, Hunter était d’humeur morose et son humour semblait avoir disparu et Lullaby, encore très jeune, semblait renfermée sur elle-même, elle qui était si extravertie autrefois. Cet homme était un détraqueur, en quelques sortes. Parfois, il n’hésitait pas à lever la main sur mes frères ou même ma sœur, ma mère aussi, mais allez savoir, jamais sur moi. Il devait se douter que j’étais une sorcière, quelque chose du genre, ou peut-être que ma mère le lui avait dit. Malheureusement, je restais impuissante face à ma famille qui dépérissait, ne pouvant utiliser la magie en dehors de l’école. J’étais toutefois Pour la première fois de ma vie, j’avais envie de retourner à Poudlard. Je me rebellais un peu, il semblait que la douce et gentille Slythein aviat été oubliée dans le Poudlard Express. Et puis il y a eu cette soirée, entre juillet et août.

Salope! Là, c’était mon univers qui avait arrêté de tourner. Le silence était devenu pesant dans la pièce, les regards d’Adriel et Hunter jouaient entre moi, cet enfoiré et ma mère. Lully ne comprenait rien mais avait tout de même relevé la tête de son dessin, la bouche ouverte. Ma mère baissait le regard alors que cet homme se préparait à lever la main, prêt à frapper. Essaies même pas, enfoiré! Ce fut la première et unique fois de ma vie que j’ai parlé ainsi. Rapidement, j’avais sorti ma baguette, que je gardais sous ma chemise avec lui dans les parages. Il se tourna vers moi et se mit à ricanner. C’est flou aujourd’hui encore, mais quelques mots me reviennent. Genre, Tu crois que tu me fais peur? Tu es en quoi, deuxième, troisième année? Tu vas faire quoi? Me tuer? Me stupéfixier? J’ai peur! et c’est là que j’ai compris à qui j’avais à faire. Un sorcier. Ma mère fréquentait un sorcier. Et c’est à partir de là que ça a dérapé. Endoloris!

À partir de là, c’est fini. Je ne sais plus rien. D’après les médicomages, j’ai très mal supporté le sortilège. Trop fragile pour un sortilège aussi puissant, je pense. Je suis restée à Sainte Mangouste jusqu’à ma rentrée. Un procès s’est déroulé au Ministère de la Magie. Tous les sorciers ont été très gentils avec ma mère, cette moldue. Je ne pense pas que durant ses visite et tout le long du procédé jusqu’à ce que Greg se fasse transférer à Azkaban pour utilisation d’un sortilège impardonnable que quelqu’un ne l’ai méprisé car elle n’a pas de pouvoirs. Moi? Il me reste des séquelles. Je suis incapable de me concentrer sur quelque chose plus de dix minutes. Si j’ai le malheur de, par exemple, vouloir réviser mes cours sans m’arrêter et en me forçant à rester concentrée, je souffre de migraines incroyables. Seuls mes professeurs sont au courant, donc ils ne disent rien si je me retrouve à quitter une salle de cours discrètement - d’ailleurs, pour ne pas que je me fasse passer un interrogatoire par mes camarades, ignorants, ils font comme s’ils ne me voyaient pas quitter la salle - et c’est très bien ainsi. J’ai un autre problème. Parfois, j’ai des moments d’absence plutôt poussés où, lorsque de cas extrêmes, il faut aller jusqu’à me secouer pour me réveiller. Mais j’arrive à associer cela à ma vie d’étudiante. Et tout va bien.

Après ce drôle d’épisode, tout est redevenu comme avant. Ce qui ne tue pas, nous rend plus fort, n’est-ce pas? Toutefois, j’ai décidé de plus m’impliquer dans ma vie à Poudlard, je suis devenue un peu moins réservée. J’ai des potes. Un petit-ami aussi. Enfin, c’est difficile parfois. Il est tellement.. Différent mais semblable. C’est dur parfois, je suis souvent au second plan, dans l’ombre. Pas de lui, non, mais de ses autres passe-temps. Il est tellement adulé, fier, sûr de lui.. Je l’envie. Ses amis, les filles, tout cela, je ne pense pas faire le poids. On est pas tellement du même monde. Sly? Tu boudes? Je croisai les bras sur ma poitrine, lui tournant le dos. Bon, pour être honnête, il fallait que je me fasse violence pour ne pas éclater de rire et si je croisais son regard, c’était foutu pour moi. Mais il m’avait blessée, peut-être qu’il s’en rendait pas forcément compte, non? Il était aussi maladroit que moi, après tout.. Han, allez, babe, c’est parce que j’ai complimenté Azalée sur son décolleté? Ajouta-t-il, un peu taquin. Le rouge me montant aux joues de colère, je me retournai, lui assenai un coup de poing - même si j’avais conscience que cela ne lui ferait pas de mal - sur le torse, ne le regardai surtout pas et commençai à marcher. T’es vraiment un connard de la pire espèce! Pour ce que j’ai dis tout à l’heure.. Non, ce n’était pas l’unique fois que j’employais un vocabulaire plutôt vulgaire. Mais il fallait me comprendre! Pour ma défense, c’était vraiment un boulet, une plaie, ce mec! Mais Merlin seul savait à quel point je l’aimais. Sly.. Sly attends-moi! Je voulais pas te blesser, bon sang! À sa voix, je compris qu’il ne mentait pas. Je le connaissais bien, ce gars. Un peu trop parfois, ça l’agaçait. Il me suivit, m’attrapa par la taille, me retourna vers lui. Me forçant à le regarder dans les yeux. Et là, un léger rire m’échappa. Comme d’habitude. J’en ai marre de toi, tu sais ça? Et là, il m'embrassa. C'est comme si mon univers tournait autour de lui et lui seul. Non, au final, c'était lui mon univers. Lui qui me faisait me sentir un peu moins commune. Mais avec sa maladresse et le fait qu'il soit beaucoup plus populaire que moi, c'était difficile à vivre. Peut-être que finalement, on n'était pas fait pour être ensembles. Trop différents.

Ma vie a basculé à nouveau et pour de vrai cet été. Pour être honnête, je crois que cette fois-ci, elle ne pourra plus jamais être comme avant. C’est trop dur. Mon premier frère, Adriel, a commencé à être malade. Après quelques tests, il s’est avéré qu’il était atteint de la maladie de Kahler, un cancer de la moelle osseuse je crois. Je n’en sais pas plus. Je n’en sais pas beaucoup. Cela peut paraître nul de ma part, mais je m’intéresse pas trop à cela. Je sais juste que mon petit-frère est très malade à l’heure qu’il est et qu’il ne sera peut-être plus parmi nous lorsque je quitterais Poudlard à la fin de ma sixième année. On a tenu à te le dire en personne.. Adriel gigota étrangement sur sa chaise. J’avais remarqué que quelque chose n’allait pas. Cela faisait trois heures que j’étais revenue mais j’avais bien vu qu’il était différent. La maladie n’était pas à un stade avancé à ce moment là. Adri est atteint d’un myélome multiple. C'est un cancer très grave.. Et là, mon regard s’est posé sur mon petit-frère. Je n’écoutais plus ma mère m’expliquer. Mon tout petit-frère. Avec qui j’avais joué au foot, à qui j’avais raconté des histoires. Avec qui je m’étais chamaillée, avais partagé mes secrets les plus profonds. Avec qui j’avais ris, parlé, pleuré parfois. Et là, j’ai su à ce moment même que plus rien ne serait comme avant. Que j’allais le perdre et que je ne pouvais rien faire, à part le regarder faiblir de jour en jour, espérer que ça s’arrange. Mon frérot allait mourir. Et j’étais impuissante.

Je ne voulais pas retourner à Poudlard. En parallèle de mon boulot à Fleury & Bott, j’avais réussi à trouver un petit job de serveuse à fin d’aider ma mère à payer l’hôpital. C’est Adriel qui m’a supplié d’y retourner. Pour rire, il avait dit que c’était sa dernière volonté. Je l’ai claqué. Je m’en suis voulue après, mais c’était une douleur profonde, savoir que l’on allait perdre une partie de soi pour toujours et que l’on ne pouvait même pas être à ses côtés jusqu’à la fin. Tous les jours, ma plus grande peur est que Mrs McGonagall vienne me chercher pour m’annoncer qu’Adriel est décédé.

D’un côté, mes problèmes de concentration m’aident beaucoup à ne pas devenir folle. Lorsque j’y pense trop, je bug. On me secoue, je me concentre sur autre chose et ainsi de suite. Cela fait un an que je vis le parfait amour. On se quitte, on se remet ensemble, je ne sais même plus où on en est. Je crois qu’il a remarqué que je n’avais pas trop la tête à cela. Mon couple dépérit, mais il me reste mes amis. Ce qui est déjà cela en soit. Toutefois, je suis assez chanceuse pour que mes résultats ne pâtissent ni de mon moral qui joue au yoyo, ni de mon espèce de maladie. J’aurais pu obtenir toutes mes BUSE sans mes notes lamentables en Arithmancie, Potions et Histoire de la Magie. Un avenir professionnel sympathique m’attend. Un avenir tout court plus sombre se dessine. Le Monde de la Magie est encore en train de subir des changements et j’ai peur pour mon frère, pour ma famille, pour moi. Mais qui vivra verra, non?

Sly? T’as encore bugé?

©Maat