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Now wait, wait, wait for me, please hang around ◊ Dunlie

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Close your eyes and I'll kiss you

Charlie A. Wellington
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Charlie A. Wellington

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MessageSujet: Now wait, wait, wait for me, please hang around ◊ Dunlie Now wait, wait, wait for me, please hang around ◊ Dunlie Icon_minitimeDim 26 Avr - 1:50



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Charlie fixait pensivement son manuel de métamorphoses sans arriver à se concentrer sur les caractéristiques d’un animagus. Depuis presque un mois maintenant elle était incapable de penser à autre chose qu’à son fameux baiser avec Duncan. Tous les sentiments partagés avec lui lorsqu’ils étaient en couple avaient resurgi brutalement lorsque leurs bouches entrèrent en contact. Ces quelques secondes de sérénité bouleversèrent toutes les certitudes de la Serdaigle. Elle se remémorait la douceur des lèvres du jeune homme, la chaleur de sa peau, la puissance de ses bras puis la douloureuse vérité lui revenait en pleine face comme une gifle : il était né-moldu et il lui était interdit de ressentir des émotions autre que la haine et le mépris pour lui. Sans oublier qu’il la haïssait depuis leur rupture, ce qu’elle pouvait comprendre vu la façon dont elle l’avait traité. La voilà donc, tentant vainement d’oublier cet incident qu’elle aurait voulu insignifiant à ses yeux. Elle avait tout essayé pour réfléchir à autre chose : elle avait fait du shopping, était allée à des fêtes, avait bu. Pourtant, à chaque fois qu’elle permettait à son esprit de s’évader il allait à coup sûr piocher dans sa mémoire un épisode de sa relation avec Duncan. Il régnait en maître sur ses pensées, l’obligeant à réfléchir continuellement sur ses sentiments envers lui. Était-elle encore amoureuse même après tout ce temps ? Ou bien était-ce seulement un désir passager qu’il suffisait de satisfaire ? Perdue, était le seul mot capable de la caractériser pour le moment. Elle était perdue comme un héros de tragédie entre amour et honneur, entre Duncan et sa famille. Concilier les deux était impossible avant et le restait aujourd’hui. La première fois elle avait préféré remplir son devoir mais elle ne savait pas si elle en serait capable une seconde fois. Et si elle retombait sous le charme du jeune homme ? Comment faire pour le repousser encore ? Elle n’en avait aucune idée et tout ce qu’elle savait était qu’elle devait parler au Gryffon. C’était risqué et elle allait sans aucun doute le regretter mais peut-être qu’une simple discussion la libérerait. Ou bien elle confirmerait ses pires inquiétudes. Mais elle se sentait coupable d’avoir blessé Duncan en brisant son couple. Elle se fichait bien de June mais elle craignait que le jeune homme ait d’autres raisons de lui en vouloir. Alors, elle se devait de s’excuser et de voir s’il existait une possibilité, même minime qu’ils puissent s’entendre bien à nouveau. Pour l’instant, autant ne chercher que son amitié et vérifier si des sentiments avaient survécu. Elle ferma son manuel d’un geste sec et se leva, sûre de sa décision. Elle ne savait où trouver Duncan ni comment mais elle était déterminée, c’était un bon début non ?

Charlie lança un coup d’œil à son reflet dans le miroir pour s’assurer qu’elle était parfaite et quitta son dortoir d’un pas rapide. Elle se laissait guider par ses jambes qui connaissaient maintenant le château par cœur. Première étape : la bibliothèque. Elle était quasiment certaine de ne pas l’y trouver mais elle préférait commencer par le moins vraisemblable pour s’en débarrasser. Elle pénétra dans la vaste pièce où elle vit quelques élèves mais pas celui qu’elle cherchait bien sûr. Elle continua sa fouille, cherchant dans les endroits les plus fréquentés par les élèves et espérant que le jeune homme n’était pas dans la Tour de Gryffondor. Cela ne risquait pas de l’arrêter bien sûr, mais elle préférait la facilité. Sa prière fut entendue, car, alors qu’elle descendait les escaliers pour se rendre dans la Grande Salle ses yeux se posèrent sur Duncan, dans le hall d’entrée. Heureusement pour elle il n’était pas avec James, elle n’était pas d’humeur à se disputer. Il discutait avec un élève de Poufsouffle qui ne s’attarda pas et partit allez savoir où. Charlie profita de cet instant pour se ruer vers le Rouge et Or qui ne semblait pas ravi de la voir. Il tenta de la contourner à plusieurs reprises mais elle lui bloquait le passage à chaque fois. Elle n’allait pas lui permettre de s’échapper aussi facilement, leur conversation était la seule option de la Wellington. « On doit parler. » Il n’aurait pas pu paraître plus enthousiaste qu’à ce moment même. « S’il te plait. » Ces mots étaient sortis comme si elle les avait crachés. Elle ne suppliait personne mais elle venait de faire une exception. « Je n’aurais pas dû t’embrasser. » Même si c'était vraiment agréable. « Mais maintenant c’est fait donc… on devrait en parler. » Elle savait qu’elle devait se jeter à l’eau en premier sinon il ne s’exprimerait jamais. Par où commencer ? Elle devait rester assez superficielle pour ne pas qu’il se rende compte de la bataille interne qui se déroulait en elle. Son cerveau réfléchissait plus rapidement pour trouver quelque chose à dire. « Je comprends que tu m’en veuilles mais j’étais juste… je ne sais pas je n’aimais pas te voir avec cette fille alors j’ai agi sur un coup de tête. » Très bien, il allait sûrement la tuer bientôt pour la raison égoïste mais pourtant vraie qu’elle venait d’énoncer. Toute cette histoire venait d’une jalousie futile et Charlie ne s’en voulait que pour avoir blessé Duncan. « Je ne pensais pas que tu tenais tellement à elle et maintenant tu me détestes encore plus alors que je voudrais seulement que… » Comment le formuler ? Il ne fallait pas que ça sonne ni trop froid ni trop niais et touchant. Elle n’était vraiment pas douée pour ces discussions à cœur ouvert vu qu’elle ne partageait rien, seulement des broutilles. Le problème était qu’il la connaissait et qu’il la savait sûrement très peu sincère avec lui. « … je voudrais qu’on s’entende mieux. » Maintenant elle était sûre qu’il allait la frapper. Après tout ce qu’elle lui avait fait endure, elle revenait innocemment vers lui pour qu’ils deviennent amis. Mais elle ne pouvait pas lui avouer que leur baiser avait rallumé l’intérêt qu’elle avait en réalité toujours eu pour lui et qu’elle désirait le voir, lui parler plus souvent. Et au final, elle lui annoncerait malgré cela qu’il existera toujours une barrière à cause de la nature de son sang.
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A. Duncan Matthews
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MessageSujet: Re: Now wait, wait, wait for me, please hang around ◊ Dunlie Now wait, wait, wait for me, please hang around ◊ Dunlie Icon_minitimeMar 7 Juil - 0:57


 
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Plop, plop, plop…. Le bruit de la pluie s’abattant doucement sur les carreaux de la vitre du dortoir des Gryffondor éveilla Duncan. Surpris, il fronça les sourcils en se redressant pour observer au dehors. Décidemment, le temps était toujours aussi imprévisible ici. La veille au soir lorsqu’il s’était couché, le ciel dégagé promettait une belle journée à venir, et pourtant, maintenant il pleuvait. Il se tourna dans le lit pour observer son réveil. Il était encore tôt, beaucoup trop tôt pour la plupart des habitants du château mais c’était parfait pour lui. Le jeune homme préférait largement mettre à profit les quelques heures dont il disposait le matin pour faire du sport ou s’avancer un peu dans ses devoirs plutôt qu’à dormir. Il n’avait jamais été un grand dormeur de toute façon, se permettant simplement de traîner au lit un peu plus tard que neuf heures le weekend, essentiellement lorsqu’il avait fait la fête la veille. Il s’étira et se leva en tentant de ne pas faire trop de bruit pour ne pas s’attirer les foudres de ses camarades, beaucoup moins matinal que lui. Surtout qu’en l’occurrence, ils n’auraient pas apprécié de se faire réveiller un samedi, alors qu’ils pouvaient dormir aussi longtemps qu’ils le désiraient. Duncan fit un passage express dans la salle de bain. S’appuyant sur la partie gris métallique de la douche, il laissa couler l’eau fraiche sur sa peau histoire qu’elle le réveille un peu. Puis il enfila un survêtement et descendit prendre un petit déjeuner rapide dans la Grande Salle. Elle était presque déserte. Il échangea des signes de têtes rapides avec ses camarades rouges et or déjà présent et sourit intérieurement en voyant leur air grincheux, certainement due à cette heure bien trop matinale pour eux.

Une fois son café et quelques gâteaux engloutis, Duncan poussa les lourdes portes d’entrée du château, bien décidé à aller courir malgré la pluie. C’était son rituel du weekend, et ce n’est pas les quelques fines gouttelettes qui tombaient qui allaient le dissuader. Il observa autour de lui, toujours aussi admiratif des paysages qui l’entouraient malgré les années qui avaient passé. Il connaissait Poudlard comme sa poche, mais, lorsqu’il était seul comme actuellement, il ne pouvait s’empêcher de s’arrêter sur la beauté du parc, des camélias et autres fleurs sauvages qui naissaient de-ci delà. Il secoua la tête pour se sortir de ces réflexions pour le moins étranges, sortit son lecteur mp3 et ses écouteurs de la poche de sa veste et, musique dans les oreilles, commença à courir. En faisant le tour du lac, le jeune homme se fit la réflexion que cette année promettait d’être bien difficile. Elle commençait à peine et il se sentait déjà las, fatigué. Plus d’une fois au cours du dernier mois, il avait ressenti l’envie irrésistible de faire ses bagages et de partir loin d’ici, mais il savait qu’il ne pouvait se le permettre. Il ne devait pas fuir, même si les choses étaient compliquées. Et Merlin seul savait à quel point elles l’étaient. Mais après tout, c’était sa faute, non ? Ou pas, il n’aurait su dire. Charlie l’avait embrassé, devant June. Et par pur réflexe, il ne l’avait pas repoussé immédiatement. Il avait mis quelques secondes. Quelques secondes durant lesquelles les moments qu’ils avaient vécus durant leur histoire lui étaient revenus en mémoire. Puis il s’était souvenu qu’elle l’avait quitté et ignoré complètement par la suite. Il lui en voulait à mort, bien évidemment, mais il s’en voulait peut-être encore plus à lui-même d’avoir été faible et de ne pas avoir eu le réflexe de l’envoyer balader tout de suite. Il tentait tout son possible depuis pour essayer de parler à June mais cette dernière l’ignorait royalement et fuyait dès qu’elle le voyait approcher. Il ne savait comment faire. Le seul qu’il avait eu avec elle depuis un mois, c’est lorsqu’elle lui avait rendu, ou plutôt jeté au visage, le collier qu’il lui avait offert quelques mois auparavant. Il avait tenté de profiter de cete instant pour discuter avec elle, mais sans succès.

Les mains appuyés sur ses cuisses, Duncan ralentit soudain la cadence, reprenant doucement son souffle. Il arrêta la musique et rangea le mp3 et les écouteurs dans sa veste de survêtement, faisant un dernier tour du lac en marchant avant de s’étirer durant quelques minutes pour éviter les crampes et courbatures par la suite. Il avait couru une heure. Il faisait plus d’habitude, mais la pluie commençait à redoubler d’intensité et il ne voulait pas tomber malade. Aussi rentra-t-il, bien décidé à aller prendre une douche et à se changer avant d’aller retrouver ses amis. Un de ses camarades, à Poufsouffle s’il ne se trompait pas, vint l’interpeller alors qu’il se trouvait dans le Grand Hall pour lui demander des informations à propos du club de duel et il resta quelques instants à discuter avec lui, se tendant subitement en remarquant du coin de l’œil que Charlie se dirigeait droit vers eux. L’autre le remarqua aussi et s’éclipsa, lui donnant une tape sur l’épaule en lui souhaitant bon courage. Le jeune homme sourit, amère. Comme toute l’école, il était bien entendu au courant de ce qu’il s’était passé.

La Serdaigle accourut dès que Duncan fut seul. Il fronça les sourcils, bien décidé à partir. Sauf que bien sûr, elle ne l’entendit pas de cette oreille. Il tenta de la contourner mais elle l’en empêcha. Elle voulait qu’ils parlent. Mais il avait envie de tout, sauf ça. Il ne voulait pas se retrouver là, avec elle. Surtout ici en fait, dans le Hall, dans l’endroit où elle l’avait quitté quatre ans plus tôt. Elle avait bien choisi le moment pour l’interpeller et il se demanda un instant si elle l’avait fait exprès. Sans doute pas. Il eut un sourire amère en l’entendant presque cracher son « s’il te plait ». C’était difficile hein, pour elle qui avait toujours eu tout ce qu’elle désirait de demander quelque chose ? Il prit une inspiration et croisa les bras, attendant qu’elle se décida à commencer. Puisqu’il le fallait, il allait l’écouter, ou du moins essayer. « Je n’aurais pas dû t’embrasser. » Il hocha la tête. Ça c’est clair qu’elle n’aurait pas dû. Elle avait foutu son couple en l’air alors qu’il commençait à peine à se sentir en confiance avec June. « Mais maintenant c’est fait donc… on devrait en parler ». Il n’était pas réellement de cet avis, mais soit. En vérité, Duncan aurait préféré se trouver partout ailleurs que face à elle à cet instant. Il la détestait pour ce qu’elle avait fait, et il se détestait pour les sensations et les sentiments que ça avait réveillés en lui. Sauf qu’il n’avait bien entendu pas l’intention de parler de ce dernier point. Ni à elle, ni à personne d’ailleurs. Elle l’avait jeté comme une vieille chaussette, il n’avait pas à ressentir ça. « Tu devrais faire gaffe. On est dans un lieu public. Ce serait la honte si on te surprenait avec un vulgaire né moldu non ? » Les mots sortent de sa bouche, dur, tranchant. Il n’a pas envie de lui parler et elle le force, donc qu’elle ne s’attende pas à ce qu’il soit gentil avec elle. Un moment passe et Duncan songe qu’elle va juste rebrousser chemin et le laisser là et qu’en un sens, ce ne serait pas plus mal. Mais non, Charlie se jette quand même à l’eau. « Je comprends que tu m’en veuilles mais j’étais juste… je ne sais pas je n’aimais pas te voir avec cette fille alors j’ai agi sur un coup de tête. » Il hausse un sourcil. Génial, et c’est censé l’aider à la pardonner ça ? Au moins, elle est on ne peut plus sincère ceci dit, c’est déjà ça. « Je ne pensais pas que tu tenais tellement à elle et maintenant tu me détestes encore plus alors que je voudrais seulement que… » Pour le coup, Duncan est partagé. La colère qu’il éprouve envers elle remonte en flèche, parce qu’elle a fait ça par pur égoïsme sans se soucier des conséquences, mais il se demanda sincèrement ce qu’elle peut bien vouloir de lui. Cela fait quatre ans qu’ils se sont séparés et bien que ça leur soit arrivé de reparler depuis, c’était seulement à de rares occasions. Elle faisait partie de sa vie bien sûr, mais c’était plus son souvenir qu’elle, en fait. « Je voudrais qu’on s’entende mieux. » La bouche du jeune homme forme un O parfait sous le coup de la surprise. Il s’attendait à tout, sauf à ça. Qu’ils s’entendent mieux, après ce qu’elle a fait ? Elle croit quoi ? Qu’il est un toutou qui peut accourir à tout moment lorsqu’elle le siffle ou quoi ? Il sait qu’il est dur avec elle mais il estime qu’il en a le droit.

« Tu n’aimais pas me voir avec cette fille ? » Sa voix est froide, mais il essaie de se contrôler. Son visage n’exprime rien et il la regarde droit dans les yeux. Elle aime porter le masque ? Il le porte aussi en l’instant, bien qu’il sache que ça lui va très mal. Il n’est pas comme ça, sauf quand il cherche à se protéger de quelque chose. Ou de quelqu’un, en l’occurrence. « Et tu crois quoi ? Que ton jugement m’importe et que c’est une raison suffisante ? » La colère remonte tout à coup et il serre les dents. « Merde Charlie ! Bien sûr que je tenais à elle putain ! » Il détourne les yeux. Il sait qu’il n’a jamais montré à June à quel point elle était importante pour lui. Peut-être n’aurait-elle jamais fui de cette manière si elle l’avait su. « June et moi étions ensemble depuis des mois ! Et contrairement à toi, je ne joue pas avec les sentiments. » Il tente de cacher sa rancune du mieux qu’il peut malgré cette dernière pique. Il ne veut pas qu’elle sache à quel point il a souffert lorsqu’elle l’a quitté, jamais. Ce serait donner un pouvoir à la jeune femme qu’il ne veut plus qu’elle ait sur sa vie. Que personne ne doit plus jamais avoir sur sa vie, en réalité. « Et tu veux qu’on s’entende mieux ? » Cette fois, il ne peut masquer la perplexité qui transparait dans sa voix. Malgré le fait qu’il lui en veuille, il ne peut s’empêcher d’être sincèrement intrigué. Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça, au bout de quatre ans ? D’instinct, sa mâchoire se desserre et une lueur de curiosité transparait dans son regard tandis qu’il l’observe en l’attente d’une réponse.
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MessageSujet: Re: Now wait, wait, wait for me, please hang around ◊ Dunlie Now wait, wait, wait for me, please hang around ◊ Dunlie Icon_minitimeMer 15 Juil - 23:09



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Charlie devina que Duncan avait couru ce matin-là, comme tous les matins de week-end. Elle connaissait ce rituel, habituée à se réveiller tôt pour le regarder faire son footing lorsqu’ils étaient encore ensemble. Ce souvenir la transperça comme un millier de poignards car elle se rendait compte que la vie du jeune homme continuait de la même façon, sans elle. Aussi, elle se souvenait à quel point elle le connaissait lui et ses petites manies. Sa façon de sourire lorsqu’il cachait sa tristesse, de passer sa main dans ses cheveux, de la regarder droit dans les yeux lorsqu’il s’adressait à elle. Et il était tellement séduisant mouillé par la pluie que les yeux noisette de la Wellington se retrouvèrent à détailler le torse de son ancien petit ami sans gêne. Face au désir qui commençait à s’immiscer dans son corps elle détourna le regard comme si de rien n’était. Elle avait honte de son comportement et s’assurait que son envie venait seulement d’anciennes émotions. Et puis qu’y avait-il de mal à trouver son beau son ex ? C’était une réaction humaine, elle était bien sortie avec lui parce qu’il lui plaisait. Bref, elle était là pour remettre les choses au clair avec Duncan et non se rappeler tout ce pourquoi elle l’aimait. Alors elle se jeta à l’eau, tout en surveillant bien évidemment les paroles qui sortaient de sa bouche. « Tu devrais faire gaffe. On est dans un lieu public. Ce serait la honte si on te surprenait avec un vulgaire né moldu non ? » Était-il obligé de rendre leur altercation plus compliquée qu’elle ne l’était déjà ? Ne pouvait-il pas se contenter d’écouter ? Charlie tentait de s’excuser et il lui jetait sa haine en pleine face. Pas très sympa. La Serdaigle lui lança un regard noir en réponse à cette réplique. Elle comprenait la distance qu’il mettait entre eux et il était normal qu’il la déteste après tout ce qu’elle venait de lui faire endurer mais pas au point de se montrer froid et méchant avec elle. D’accord, elle s’était comportée de la même façon avec lui et méritait d’être remise à sa place. Néanmoins elle s’attendait à mieux de Duncan, dans cette relation c’était lui le gentil, pas elle. Quand avaient-ils échangé les rôles ? Avant c’était toujours lui qui tentait d’éviter les disputes et maintenant c’était à son tour de faire en sorte que tout s’arrange. Et pendant ce temps, monsieur réagissait comme elle l’aurait fait : il rendait son but plus difficile à atteindre et les efforts plus nombreux à effectuer. Alors elle ne répondit pas, continuant sur sa lancée. Lorsqu’à la fin elle lui annonça qu’elle voulait qu’ils s’entendent mieux, elle ne pensait pas que Duncan en serait aussi surpris. Sa bouche forma un O si étonné que Charlie eut presque envie de rire. Elle adorait être imprévisible, même si ce n’était pas son objectif sur le coup. Elle désirait réellement être plus proche du Rouge et Or et peut-être arrêter de le faire souffrir. En tous cas, elle comprit rapidement que cette stupéfaction n’était pas de bon augure car le visage de son interlocuteur se referma. L’idée de mieux s’entendre ne semblait pas l’enchanter tant que ça et elle pouvait le comprendre. « Tu n’aimais pas me voir avec cette fille ? » Et merde. C’est tout ce qu’il avait retenu ? Elle avait envie de lui faire de grands signes de la main et de lui hurler qu’elle venait de lui proposer d’être son ami. Mais elle se contenta de baisser le regard et de le fixer sur ses chaussures. Elle attendait de voir où il voulait en venir et préférait ne pas avoir à affronter le visage de Duncan qui affichait une expression froide. Une expression qu’elle utilisait souvent… tout le temps en fait. Mais elle savait que lui ne portait ce masque que face à elle. Elle qui l’avait tant blessé. « Et tu crois quoi ? Que ton jugement m’importe et que c’est une raison suffisante ? » Elle releva violemment le visage vers lui, ses prunelles jetant des flammes sous l’effet de la colère. Elle ne supportait pas qu’on lui parle de la sorte, trop habituée à la crainte et au respect des autres élèves. Et si quelqu’un la cherchait il la trouvait très facilement. Mais dans cette situation, elle se trouvait obligée de rester calme parce qu’elle était fautive et que Duncan devait bien se défouler. Elle était d’ailleurs la mieux placée pour recevoir tous ces reproches. Elle savait que la question posée était rhétorique, alors elle se contenta de croiser les bras sur la poitrine pour ne pas exploser. Il avait raison, elle avait perdu son droit de véto depuis qu’elle l’avait jeté comme une vieille chaussette il y a maintenant presque quatre ans… à cet endroit exact. « Merde Charlie ! Bien sûr que je tenais à elle putain ! » Elle le regarda, un peu perdue par ce dont elle venait de se rendre compte. Ils étaient dans le hall d’entrée, là où tout c’était terminé. Elle secoua la tête pour effacer cette idée de son esprit et comprendre ce que Duncan venait de lui dire. Il tenait à June… Beurk, maintenant elle avait envie de vomir. « June et moi étions ensemble depuis des mois ! Et contrairement à toi, je ne joue pas avec les sentiments. » Là elle était blessée. Elle s’humecta les lèvres, les bras toujours fermement croisés. Il lui en voulait toujours ? Depuis tout ce temps ? Habituellement les garçons finissaient par oublier et les moins fiers d’entre eux devenaient quelquefois ses amis. Elle pensait qu’avec Duncan cela pouvait être le cas. Mais peut-être l’avait-elle trop blessée à l’époque et lui avait pourri la vie encore une fois. « Je n’ai jamais joué avec tes sentiments. » Il allait sûrement prendre ça pour une blague mais elle était sérieuse. Jamais elle n’avait été aussi fidèle, aussi sincère et aussi amoureuse qu’avec lui. Pourquoi la mettait-il dans une situation où elle devait autant s’expliquer ? Ne pouvaient-ils pas se comporter comme deux adultes responsables ? Disait la fille qui venait de détruire le couple que formaient June et Duncan par pure jalousie. « J’ai juste mis fin à notre relation. » Et avait ensuite tout fait pour ne plus l’aimer et l’éloigner d’elle. Ils n’avaient pas d’avenir ensemble et il était plus simple qu’ils se séparent avant de trop s’attacher. Charlie pensait aussi que la meilleure manière pour qu’ils ne retombent plus jamais amoureux était d’attiser la haine de Duncan. Alors elle avait accepté qu’il la déteste et s’était comportée de la façon qu’il ne supportait pas. Elle s’adressa à lui froidement et distraitement jusqu’à ce qu’il abandonne l’idée d’être avec elle. Et là voilà, face à lui, lui demandant son pardon et une deuxième chance de faire partie de sa vie.  « Et tu veux qu’on s’entende mieux ? » Le jeune homme semblait réellement étonné et curieux de comprendre pourquoi. C’est vrai qu’elle l’avait ignoré pendant si longtemps que ça devait paraitre étrange qu’elle revienne soudainement vers lui, sans explication.

Charlie enroula une mèche de cheveu autour de son index, réfléchissant à la réponse à donner. « Oui. » Eh bien, heureusement qu’elle avait réfléchi ! Elle ne savait pas quoi dire d’autre. Toute raison risquait de la mettre en danger et de révéler des sentiments qui n’avaient jamais disparu. Elle regarda autour d’elle, pour être sûre qu’aucune oreille indiscrète ne trainait. Elle avait un très mauvais souvenir de l’article de Gossip Witch sur son compte. Elle avait révélé à tout le monde son histoire avec Adrian et l’avait surtout révélé à Lauren, ancienne amie de Charlie et actuelle petite-amie d’Adrian. Bref, son baiser avec Duncan avait déjà fait suffisamment de bruit pour ne pas en rajouter même si ce serait amusant et… non, non plus d’histoires. Mais elle voulait parler, elle devait parler pour enlever ce poids qui lui comprimait la poitrine. « Je pense qu’on pourrait être amis, tu sais, on s’est plutôt bien entendus à une époque. » Elle ne savait pas s’il était judicieux de reparler de cette période de leur vie à Duncan, surtout qu’il semblait encore lui en vouloir. « Et je sais que tu m’en veux, beaucoup, pour tout ce que j’ai pu te faire et que j’ai souvent pris les mauvaises décisions avec toi mais je… » …suis désolée ? Il n’était pas évident d’entendre ces mots sortir de sa bouche. « … veux que ça s’arrange. » Elle ouvrit la bouche pour continuer puis la referma, perdue dans toutes les idées qu’elle voulait exprimer mais qui étaient trop brouillons dans son esprit. Elle avait trop de choses à dire mais devait se montrer méthodique et choisir les bons mots. « Tu te souviens de notre dispute dans la tour d’astronomie ? J’étais jalouse de cette fille avec qui tu faisais cours de duel et je t’en ai voulu de continuer de lui parler au point de me mettre dans une colère noire. » Elle sourit en se rappelant l’état dans lequel elle s’était mise, ça ne lui était jamais arrivé et elle se sentait ridicule. « Et après ça, je me suis souvent énervée pour rien et à chaque fois je te détestais de réussir à me mettre dans ces états. Mais tu venais toujours, ça ne ratait jamais, tu venais t’excuser, me dire que j’étais la seule et puis tu faisais des blagues débiles qui me faisaient rire, toujours. » Son sourire s’étira encore et elle se claqua intérieurement pour reprendre contenance. Elle ne savait toujours pas si ce qu’elle faisait était une bonne idée mais il était trop tard pour reculer. « Et puis on a cassé et c’est toi qui m’a détesté et ça ne m’a jamais posé problème. » Elle ne savait pas si c’était une bonne façon de le dire mais au moins elle se montrait honnête avec lui et avouait tout ce que son cœur avait caché. « Enfin jusqu’au jour où je t’ai vu avec June. J’ai pas réfléchi, d’accord ? J’ai réagi impulsivement et oui j’aimais pas te voir avec elle et je suis désolée qu’elle compte autant pour toi. » Elle s’arrêta, sachant qu’elle était capable de débattre toute la journée sur June et ses défauts. « Et aujourd’hui c’est à mon tour de venir, un peu tard, c’est vrai, mais c’est à mon tour de venir m’excuser… et je crois que pour les blagues on va attendre un peu. Donc je veux qu'on s'entende mieux parce que je me sens coupable et que je veux me faire pardonner. » Elle n’était pas peu fière d’elle. Elle avait un très beau discours et se sentait plus légère qu’il y a quelques minutes. En plus elle avait réussi à s’excuser implicitement. Mais il y avait encore un problème à régler. Lors de ce fameux baiser, Duncan l’avait repoussée, mais beaucoup trop tard. Elle réfléchit un moment avant de se dire qu’il serait mieux d’attendre la réaction du jeune homme avant de rejeter une part de la faute sur lui. Ben quoi ? Lui aussi avait fait une erreur et elle ne risquait de le laisser s’en tirer aussi facilement.
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